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Le Racing a des incroyables talents

  • À la demi heure de jeu Virimi Vakatawa perce la défence clermontoise et offre le deuxième essai à Teddy Thomas. Photo Icon Sport
    À la demi heure de jeu Virimi Vakatawa perce la défence clermontoise et offre le deuxième essai à Teddy Thomas. Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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(27-19) Malgré quelques secteurs de jeu défaillants - comme la discipline - les joueurs du Racing 92 ont su s’imposer, notamment grâce au talent de ses individualités.

"Je pense qu’il est préférable d’avoir un match un peu moins accompli mais avec une victoire au bout." La pensée du week-end est signée Laurent Travers. Le manager du Racing 92, satisfait de la victoire sur un concurrent au Top 6, a de la mémoire. Le 30 novembre dernier, le Racing 92 et l’UBB avaient offert un joli "show" digne des plus grandes salles de spectacles. Sous le toit de "Paris La défense Arena", les joueurs des deux équipes s’en étaient donné à cœur joie : huit essais, des courses folles et du suspense jusqu’au dénouement final et cette victoire de l’UBB... Alors, à l’instant de faire ses comptes, Laurent Travers n’a pas hésité longtemps. "On va retenir la cinquième victoire consécutive (Champions Cup incluse) et le fait de battre une équipe qui a les mêmes ambitions que nous", s’est-il satisfait. Le reste ? La copie est à revoir dans plusieurs secteurs de jeu.

Si le Racing 92 s’est imposé face à Clermont, c’est d’abord grâce à ses individualités. Doux euphémisme. Vous avez déjà essayé d’arrêter "Big Ben" Tameifuna et ses 145 kilos à quelques mètres de la ligne ? Camille Lopez a bien failli, à ses risques et périls, réussir à glisser sa main entre le sol et le ballon, mais il n’a finalement pas pu empêcher le colosse tongien de marquer (7e). Ensuite, depuis son retour du Mondial, où il a déjà probablement été le meilleur joueur français, Virimi Vakatawa marche sur l’eau. Le trois-quarts centre est un créateur d’espace, un incubateur d’essais. C’est encore lui qui a surgi de nulle part au milieu de la ligne d’attaque pour transpercer la défense clermontoise à la demi-heure de jeu pour offrir le deuxième essai à Teddy Thomas. "Il a ce truc rare de casser les lignes, avoue Laurent Travers. Et en plus, il a progressé en défense." Un exemple ? C’est lui qui s’est montré le plus prompt à se retourner pour récupérer un coquin de jeu au pied de Camille Lopez dans le deuxième rideau (31e). Le genre d’action sur lesquelles l’ancien "septiste" n’était pas toujours très à l’aise. Les équipes adverses, jusque-là, s’amusaient même souvent à cibler sa zone pour jouer au pied dans le deuxième rideau. Avec une franche réussite.

Des facteurs X

Et des facteurs X, le Racing en compte quelques-uns dans son effectif. Teddy Thomas, magnifiquement servi par Vakatawa, avait encore à se défaire d’Alivereti Raka à la demi-heure de jeu. "Simple, basique" pour le fantasque ailier ciel et blanc. Un léger coup de frein en guise de feinte avant un "raffut pommette" conjugué à une petite accélération ont suffit à Teddy Thomas pour inscrire le deuxième essai francilien. Vu du haut de la tribune, l’exercice a eu l’air simple, facile à réaliser, même pour un enfant de 8 ans. Au plus près de l’action, force est de souligner les qualités offensives incroyable de Teddy Thomas mais aussi son humour. Interrogé à l’issue de la rencontre par nos confrères de Canal +, il s’est gentiment moqué de son capitaine Teddy Iribaren, auteur d’un exploit individuel (lire ci-contre) pour signer le deuxième des trois essais de son équipe. "Je lui ai dit que je ne savais pas qu’il était capable de faire ça", a glissé malicieusement Thomas.

Las, le Racing 92 a tout de même peiné dans certains secteurs de jeu. À commencer par la discipline. Deux cartons jaunes, c’est trop. Beaucoup trop. "À la 60e minute, nous étions bien dans le match, a regretté Travers. Seulement, nous prenons un contre et on se retrouve deux fois à quatorze (carton jaune de Vakatawa à la 52e et Chouzenoux à la 75e, N.D.L.R.). La gestion de la fin de match a donc été difficile. Et la discipline nous a fait défaut. On doit se montrer plus discipliné que ce qu’on a fait, surtout sur la deuxième mi-temps." Ironie de l’histoire, avant la rencontre, L’arbitre Laurent Cardona, qui avait étudié les deux équipes pour préparer son match, avait félicité Laurent Travers sur cet aspect-là...

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