Chacun ses vœux

  • Feu d'artifice après le match entre Montpellier et le Stade français
    Feu d'artifice après le match entre Montpellier et le Stade français Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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C’est une ruade dans l’air du temps où, comme à chaque début d’aventure, l’espoir fait vibrer les supporters. Ce dimanche sur RMC, Denis Charvet a ainsi ouvert l’année avec une attaque en première main, comme à ses plus beaux jours : « Bonne année à tous, aux Bleus et au staff de Fabien Galthié. Tiens, j’en suis sûr, on battra l’Angleterre… » Et l’ancien trois-quarts centre de dérouler ses arguments, comme une déclaration d’amour à ces minots qui campent les plus belles promesses d’avenir qui nous ont été offertes depuis de longues années.

Soyons francs. Nous aussi, à Midol, avons l’envie d’y croire. Et de vibrer dans le sillage de ces gamins qui feront 2023. Mais, permettez-nous la prudence. Même en ces temps de vœux, quand tout est encore permis, le rendez-vous à venir face à l’Angleterre n’offre pour l’heure aucun avantage majeur aux Bleus. Si ce n’est celui de la découverte et d’une forme d’innocence. Partout ailleurs, sur l’étal du talent comme aux rayons maîtrise, expérience et repères, le XV de la Rose fait référence. C’est une froide réalité. Et il faudrait un exploit tricolore pour stopper le bulldozer piloté par Eddy Jones.

Permettez-nous de placer nos vœux bleus sur un autre registre que la victoire symbole face à l’Angleterre. D’attendre plus que tout l’adhésion d’un groupe de 42 joueurs aux principes d’exigences portés par Galthié. D’attendre l’affirmation d’un système de jeu et d’une continuité par-delà les victoires ou défaites. De voir, enfin, la vitrine du rugby français redevenir alléchante, avec des têtes d’affiche qui feront vibrer les gosses dans les écoles de rugby.

Nous n’avons besoin de rien d’autre en cette année de transition, alors que les enjeux électoraux auront vite fait de nous ramener à la réalité des joutes politiques qui décideront de l’avenir du rugby français. Nous n’avons besoin de rien d’autre que la promesse d’un rugby qui bouge, tend la main à ses anciens (comme l’a fait le Top 14 de superbe manière la semaine dernière) et s’apprête à relever le défi du SuperSeven pour attirer la jeunesse.

Nous en sommes là, plein d’espoirs, aux prémices d’une année 2020 que l’on souhaite évidemment réjouissante pour les Bleus en quête d’identité et de succès. Rayonnante pour les clubs professionnels qui doivent profiter de la dynamique tricolore qu’ils ont contribué à enclencher.

Nous en sommes là, encore, à souhaiter qu’une fois passé l’élan du Mondial 2019 nos arbitres garderont le respect des acteurs et qu’ils seront toujours considérés comme des références.

Dans la tourmente des dernières défaites paloises, le président Bernard Pontneau a pourtant jugé que nos directeurs de jeu devaient être recadrés. Et de porter l’idée d’un salaire au mérite, exigeant le respect de critères de performance qui échappent pour le moment à sa Section malgré les imposants moyens mis à disposition par ses partenaires majeurs. Entre le mérite des uns et les limites des autres, faites vos choix. Pour nous la cause est entendue : les arbitres doivent demeurer au-dessus de cette drôle de mêlée.

En attendant les Bleus et le réveil béarnais qui viendrait soulager le président Pontneau, permettez-nous de vous présenter, chers amis lecteurs, nos meilleur vœux. Que l’année soit belle, douce et sacrément rugby. Avec Midol, toujours à vos côtés.

C’est une ruade dans l’air du temps où, comme à chaque début d’aventure, l’espoir fait vibrer les supporters. Ce dimanche sur RMC, Denis Charvet a ainsi ouvert l’année avec une attaque en première main, comme à ses plus beaux jours : « Bonne année à tous, aux Bleus et au staff de Fabien Galthié. Tiens, j’en suis sûr, on battra l’Angleterre… » Et l’ancien trois-quarts centre de dérouler ses arguments, comme une déclaration d’amour à ces minots qui campent les plus belles promesses d’avenir qui nous ont été offertes depuis de longues années.

Soyons francs. Nous aussi, à Midol, avons l’envie d’y croire. Et de vibrer dans le sillage de ces gamins qui feront 2023. Mais, permettez-nous la prudence. Même en ces temps de vœux, quand tout est encore permis, le rendez-vous à venir face à l’Angleterre n’offre pour l’heure aucun avantage majeur aux Bleus. Si ce n’est celui de la découverte et d’une forme d’innocence. Partout ailleurs, sur l’étal du talent comme aux rayons maîtrise, expérience et repères, le XV de la Rose fait référence. C’est une froide réalité. Et il faudrait un exploit tricolore pour stopper le bulldozer piloté par Eddy Jones.

Permettez-nous de placer nos vœux bleus sur un autre registre que la victoire symbole face à l’Angleterre. D’attendre plus que tout l’adhésion d’un groupe de 42 joueurs aux principes d’exigences portés par Galthié. D’attendre l’affirmation d’un système de jeu et d’une continuité par-delà les victoires ou défaites. De voir, enfin, la vitrine du rugby français redevenir alléchante, avec des têtes d’affiche qui feront vibrer les gosses dans les écoles de rugby.

Nous n’avons besoin de rien d’autre en cette année de transition, alors que les enjeux électoraux auront vite fait de nous ramener à la réalité des joutes politiques qui décideront de l’avenir du rugby français. Nous n’avons besoin de rien d’autre que la promesse d’un rugby qui bouge, tend la main à ses anciens (comme l’a fait le Top 14 de superbe manière la semaine dernière) et s’apprête à relever le défi du SuperSeven pour attirer la jeunesse.

Nous en sommes là, plein d’espoirs, aux prémices d’une année 2020 que l’on souhaite évidemment réjouissante pour les Bleus en quête d’identité et de succès. Rayonnante pour les clubs professionnels qui doivent profiter de la dynamique tricolore qu’ils ont contribué à enclencher.

Nous en sommes là, encore, à souhaiter qu’une fois passé l’élan du Mondial 2019 nos arbitres garderont le respect des acteurs et qu’ils seront toujours considérés comme des références.

Dans la tourmente des dernières défaites paloises, le président Bernard Pontneau a pourtant jugé que nos directeurs de jeu devaient être recadrés. Et de porter l’idée d’un salaire au mérite, exigeant le respect de critères de performance qui échappent pour le moment à sa Section malgré les imposants moyens mis à disposition par ses partenaires majeurs. Entre le mérite des uns et les limites des autres, faites vos choix. Pour nous la cause est entendue : les arbitres doivent demeurer au-dessus de cette drôle de mêlée.

En attendant les Bleus et le réveil béarnais qui viendrait soulager le président Pontneau, permettez-nous de vous présenter, chers amis lecteurs, nos meilleur vœux. Que l’année soit belle, douce et sacrément rugby. Avec Midol, toujours à vos côtés.

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