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Agen : ballon prisonnier

Par Mathieu VICH
  • Les Agenais de Benito Masilevu ont constamment subi la pression rochelaise illustrée ici par Victor Vito et Dany Priso. Photo Xavier Leoty
    Les Agenais de Benito Masilevu ont constamment subi la pression rochelaise illustrée ici par Victor Vito et Dany Priso. Photo Xavier Leoty Xavier Léoty
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Malgré une bonne prestation en conquête, le SUA n’a eu que très peu d’occasions de mettre La Rochelle en difficulté et repart bredouille.

Une défaite cuisante pour terminer l’année 2019. Pas de frustration, pas de déception, mais le sentiment d’avoir déjoué contre une équipe proche de la perfection ce dimanche. Peut-être la rencontre contre Toulouse n’avait-elle pas encore été digérée. Bien qu’accrocheurs en première période, les Agenais n’ont jamais vraiment mis le Stade rochelais dans le dur. Un terrible constat qui se confirme semaine après semaine. En effet, les Agenais ont du mal à enchaîner les temps de jeu comme ils le faisaient en début d’exercice.

En témoigne cette séquence à la 55e minute où les protégés de Christophe Laussucq ont accumulé les passes près de l’en-but adverse sans jamais trouver ou provoquer de déséquilibre. Les Maritimes n’ont eu qu’à défendre en faisant preuve de discipline. Et en fin de rencontre, ce schéma de jeu s’est répété à de nombreuses reprises sans que les hommes de Jono Gibbes ne cèdent le moindre centimètre de terrain. Que cela soit au centre du terrain avec les trois-quarts ou bien dans l’axe avec les avants, Agen n’y est tout simplement pas arrivé, si l’on excepte l’exploit personnel de Johann Sadie en fin de match, bien trop seul encore une fois. Et de ce déplacement, il ne pourra pas retenir grand-chose. Alors, à mi-parcours, les Lot-et-Garonnais doivent-ils être inquiets du contenu proposé ces dernières semaines ? En tout cas, cette équipe présente tous les symptômes d’une formation en manque de confiance.

La conquête malgré tout

Dans cette malheureuse après-midi rochelaise, les coéquipiers de Romain Briatte pourront néanmoins se réjouir de leur prestation en conquête face à un ténor du championnat. En effet, en mêlée comme en touche, le SUA s’est montré plutôt dominateur. Les retours de Paula N’Gauamo et de Marc Barthomeuf n’y sont, sans doute, pas étrangers. Un quasi 100 % dans ces deux secteurs ce qui aurait pu mettre les locaux sous pression ; sauf que la défense ne s’est pas montrée à la hauteur. En manque de ballon, cet Agen-là ne pouvait pas trouver de liant entre avants et trois-quarts et s’est cantonné à un rugby minimaliste. Il ne pouvait clairement rien espérer finalement.

Après cet échec, il s’agira désormais pour les pensionnaires d’Armandie de vite rebondir. Car dans six petits jours, c’est le dauphin de ce Top 14, à savoir Lyon, qui s’est complètement relancé contre l’Aviron samedi. Christophe Laussucq et Rémi Vaquin n’ont donc que quelques entraînements pour redonner de la vie à leur attaque, de l’embellie et surtout de la cohérence. Surtout, avant une longue période de Coupe d’Europe, le SUA serait bien inspiré de réaliser un gros coup dans son antre. À condition de retrouver cet enthousiasme qui a tant séduit lors des deux premiers mois de championnat.

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