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Quand la victoire bayonnaise se fait attendre…

Par Edmond Lataillade
  • L’Aviron bayonnais ont perdu beaucoup à Toulouse avec notamment la blessure d’Antoine Battut et les cartons reçus par Filimo Taofifenua et Mat Luamanu. Des absences qu’il faudra compenser samedi contre Brive.
    L’Aviron bayonnais ont perdu beaucoup à Toulouse avec notamment la blessure d’Antoine Battut et les cartons reçus par Filimo Taofifenua et Mat Luamanu. Des absences qu’il faudra compenser samedi contre Brive. Midi Olympique - Patrick Derewiany
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Après plus de deux mois sans victoire, Bayonne accueille Brive dans un contexte particulier même s’il s’en défend. La confrontation entre les deux promus pourrait modifier des trajectoires.

"Le 21 décembre, on sera là. Vous pouvez compter sur nous !" Ces paroles, Yannick Bru les a prononcées lors du dernier match de Bayonne à Jean-Dauger, après le match face aux Scarlets, voici quinze jours. Nous y sommes. Ce match, dans le viseur des Bayonnais depuis la défaite face à Pau, s’approche donc, comme l’une des dates primordiales de ce championnat. Un rendez-vous que beaucoup qualifient de tournant pour le maintien. Pas tout à fait le raisonnement des Bayonnais. Le premier, d’ailleurs, à ne pas inclure le mot "maintien" dans son vocabulaire, est Yannick Bru. Jamais, il n’a encore utilisé ce vocable. "On en parlera peut-être en janvier" avait-il dit en tout début d’exercice, lors de la présentation de la saison. Le manager préfère regarder vers le haut et ne pas anticiper sur ce qui n’est pas encore arrivé. Joël Rey se place dans la même logique. "Tout le monde pense que c’est un tournant parce que, avec Brive, nous avons les mêmes objectifs. Mais je peux vous dire qu’il y avait autant de pression face à Montpellier, Castres, ou La Rochelle. Au niveau du classement, tout est serré. Après oui, nous sommes les deux promus. Ce que je vois surtout, c’est qu’il ne faut pas prendre de retard. Il faut veiller à garder l’équilibre pour rester dans la course avec plein d’autres équipes. Aujourd’hui, c’est difficile de dire que c’est Bayonne, Brive ou Agen… Alors un tournant ? Non, je ne le vois pas comme cela. Même si chacun a fait son petit classement…"

Joël Rey : "Impulser un nouvel élan"

Après un début de saison euphorique, Bayonne marque le pas. Et depuis sa défaite à domicile face à Pau, l’Aviron peine à retrouver sa pleine mesure. Les malheurs se sont accumulés à Toulouse avec les deux cartons rouges. Se sont ajoutées quatre défaites en Challenge européen. Les Basques ont-ils instillé le doute en eux ? "On n’a pas eu le goût de la victoire depuis un petit moment, continue l’entraîneur des avants. Mais on a travaillé. Il faut remettre en place ce qui a fait notre force en début de saison. En bougeant tout le temps notre équipe, on a certes donné du temps de jeu à certains mais notre rugby a été moins performant durant cette période." En revanche, l’inquiétude ne semble pas avoir gagné les Bayonnais. "On est conscient que dans une saison, on passera par des moments difficiles. C’en est un. Il faut impulser un nouvel élan."

L’Aviron devra faire aussi avec les absents, les blessés et les suspendus. Certes pénalisant. Alors les Bayonnais vont puiser dans l’effectif et testeront la qualité de leur banc, pour tout simplement pratiquer le même jeu qui leur a valu ce classement surprenant. Ils devront, selon l’entraîneur des avants, faire fi des nuages qui pourraient assombrir ce bon début de championnat. "Il faut retrouver notre enthousiasme, notre état d’esprit, notre envie de s’accrocher jusqu’au bout. C’est notre plus grosse force. On a besoin de mettre la marche en avant. Ce match de Brive nous servira à rester au contact de ceux qui sont devant et surtout de ne pas regarder derrière en parlant de maintien."

N’empêche ! Bayonne aborde une période décisive quant à son avenir. Les prochains déplacements à Lyon et à Bordeaux pèseront moins que la réception d’Agen juste après et du Stade français en février. Brive, Agen, Paris, un triptyque que l’Aviron se doit de réussir. Même si les yeux de Joël Rey ne se posent pas si loin. "Le match de Brive prend de l’importance parce qu’on a perdu contre Pau. Il y aurait une autre équipe que Brive, le problème serait le même." Gros problème quand même !

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