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Colomiers : fête comme chez vous

Par Sébastien CHABARD
  • Clément Lagain peut enserrer Maxime Granouillet ! Les Columérins réussissent un énorme coup à l’extérieur ! Photo Fabien Belloli
    Clément Lagain peut enserrer Maxime Granouillet ! Les Columérins réussissent un énorme coup à l’extérieur ! Photo Fabien Belloli
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Vainqueurs pour la troisième fois à l’extérieur, les Columérins confirment leur aptitude au voyage et s’affirment comme le plus sérieux outsider de cette saison.

À la façon d’un coucou, la Colombe a fait son nid au Pré-Fleuri, vendredi soir. L’US Colomiers s’est en effet imposée sans trembler, avec le surplus d’engagement qui sied habituellement aux puissances invitantes, dans une enceinte neversoise bruissant d’inquiétude et d’incrédulité face à la démonstration des visiteurs.

L’aisance loin du stade Michel-Bendichou est la marque de fabrique du capitaine Aurélien Béco et des siens cette années. Après Grenoble et Béziers, Nevers est la troisième citadelle conquise – Oyonnax et Aix-en-Provence ayant lâché le bonus défensif – par un groupe qui tutoie les cieux de la Pro D2 après avoir regardé l’abîme pendant deux saisons. La victoire acquise avec la manière, face une équipe nivernaise qui les avait constamment dominés lors de ces deux sombres exercices, n’a toutefois pas inspiré de discours revanchard ni de forfanterie en salle de presse. Le manager Julien Sarraute préfère souligner "la force de caractère collective, la résilience et la volonté de lutter jusqu’au bout" de ses joueurs. À ses côtés, le front ceint d’un bandage surlignant la férocité du combat, le flanker Aurélien Béco rappelle le plan de jeu : anesthésier la conquête des Neversois, "leur plus grande force". Supérieurs en mêlée, bloquant la plupart des ballons portés adverses, les Columérins ont transformé l’arme fatale de l’Uson en pistolet à grenaille : "On a su les contrer, avec beaucoup d’abnégation", apprécie le capitaine. Avec une bonne dose d’agressivité "borderline", aussi, symbolisée par trois cartons jaunes : "Trois, c’est beaucoup trop", regrette Julien Sarraute. Le revers d’un "état d’esprit" farouche et d’un "engagement défensif collectif" inlassable : "On a pu maintenir Nevers loin de notre ligne et les empêcher de scorer."

Pas de grandes envolées

Auteur de 17 points, et du premier essai coupant les jarrets nivernais à un quart d’heure de la fin, l’arrière Thomas Girard a participé, loin du brasier des packs, au laminage du mental adverse, en usant justement du jeu au pied d’occupation : "On a insisté sur cet aspect car on voulait les mettre sous pression dans leur camp. Et cela a plutôt bien fonctionné." Entre deux équipes prônant le jeu à gros volumes, "il n’y a pas eu de grandes envolées", s’excuserait presque le manager : "Cela n’a pas été un excellent match de rugby. C’était un match d’hiver, ça cognait fort des deux côtés." Et Colomiers a frappé un grand coup.

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