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Brive, tant à gagner, si peu à perdre

  • Jan Uys, qui était de la victoire à Paris, profite de la Challenge Cup pour accumuler du temps de jeu et montrer qu’il peut être plus qu’un second couteau.
    Jan Uys, qui était de la victoire à Paris, profite de la Challenge Cup pour accumuler du temps de jeu et montrer qu’il peut être plus qu’un second couteau. Icon Sport - Icon Sport
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Ce vendredi, le CABCL joue une finale de poule avant l’heure face à l’ambitieux Bristol. les Corréziens, qui peuvent s’appuyer sur une profondeur d’effectif étonnante, vont-ils encore surprendre, une semaine après la victoire à Paris ? L’appétit pourrait venir en gagnant...

Avant la première journée et un déplacement dans la capitale, Jeremy Davidson avait, en toute sincérité, évoqué son ambition pour la campagne européenne : "Notre priorité est connue de tous : c’est le maintien en championnat. Après, je ne vais pas dire que le Challenge n’est pas un objectif pour autant. Mais nous allons utiliser la compétition pour voir des joueurs qui ont peu de temps de jeu en Top 14 ainsi que des jeunes. C’est important pour l’émulation et la progression du groupe. "

Vendredi dernier, les attentes du manager nord-irlandais ont été satisfaites. Dépassées même. Les Narisa, Cerqueira et la colonie de six Géorgiens rassemblés pour l’occasion sont venus, ont été en vue et ont vaincu le prétendu numéro 1 de la poule sur sa pelouse : le Stade français, dominé de la tête et des épaules (27-11). Conséquence directe, le CABCL s’apprête à disputer une inattendue finale avant l’heure pour une éventuelle qualification, face à un des épouvantails. L’ambitieux Bristol, net vainqueur des Zebre samedi dernier, s’est d’ailleurs lancé dans la compétition avec de grandes espérances. "Le but est de remporter le titre, affirme tout bonnement Jack Lam, le boss des Bears. Pour se donner le maximum de chances d’y arriver, il vaut mieux un quart et une demi-finale à la maison. L’objectif est donc de viser les cinq points à chaque match."

Huit qualifications sur douze

Le leader actuel du championnat anglais se présente donc en Corrèze avec une confiance maximale et des intentions on ne peut plus claires. Quoi de plus plus grisant et révélateur pour les espoirs et éléments en quête de confiance côté briviste ? Et le promu d’aborder ce défi avec l’impression d’avoir tout à gagner, si peu à perdre et même quelques raisons d’espérer. Car si la portée du succès inaugural doit être relativisée par la crise existentielle de Paris, Brive n’en a pas moins révélé une profondeur d’effectif assez étonnante. En Top 14, son "équipe bis" a affiché des limites mais, en Challenge Cup, face à des formations elle aussi remaniées, elle paraît suffisamment armée pour exister. Le retour des Géorgiens, notamment, permet à Jeremy Davidson de disposer d’un relatif confort dans sa gestion d’effectif, tout en conservant un niveau intéressant : entre Blanc et Lobzhanidze, Fa’aso’o et Giorgadze, Hirèche et Voisin ou encore Galletier et Galala, le manager dispose d’alternatives solides parmi les soixante et un joueurs inscrits sur la liste européenne. "Les trucs d’équipe-type, je m’en fous complètement, rétorque Steevy Cerqueira. Peu importe qui est aligné, ce que je veux, c’est que nous soyons bons." Lui et les appelés du Challenge ont clairement tout à gagner.

L’équipe expérimentale alignée ce vendredi parviendra-t-elle à rivaliser avec Bristol pour entretenir l’espoir d’un printemps européen ? En douze participations dans la deuxième Coupe d’Europe, Brive, club aux 112 matchs dans l’épreuve, s’est hissé à huit reprises en quart de finale. Une belle régularité comme un héritage à assumer, en toile de fond.

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