Abonnés

Séguy : l’autre pistolero

Par Didier Navarre
  • Romuald Séguy, qui joue ici au pied, a montré toute l’étendue de sa palette technique vendredi soir. Photo Stéphanie Biscaye
    Romuald Séguy, qui joue ici au pied, a montré toute l’étendue de sa palette technique vendredi soir. Photo Stéphanie Biscaye
Publié le
Partager :

Il avait la lourde tâche de remplacer Gilles Bosch à l’ouverture. L’enfant de Ginestas a parfaitement honoré sa première titularisation en inscrivant deux précieux drops-goals.

On a coutume de dire que la nature a horreur du vide. C’est pareil dans le monde d’ovalie. À Carcassonne en tout début de semaine, l’encadrement a officialisé le forfait de Gilles Bosch, fragilisé par une béquille douloureuse. L’ouvreur au pied d’or, le meilleur réalisateur du club et du championnat après dix journées (139 points). Pour la deuxième fois de la saison, Gilles était ainsi spectateur. Afin de pallier l’absence du Catalan de Carcassonne, Christian Labit et son staff ont titularisé Romuald Séguy lequel a honoré son deuxième match feuille de match comme titulaire (Première à Oyonnax) et sa première à Albert- Domec. Celui qui a découvert le rugby à l’âge de six ans dans son village de Ginestas, le haut niveau chez les cadets narbonnais, prolongé sa carrière à l’Usap où il a été doublement sacré champion de France Espoirs en 2017 et l’année suivante en Pro D2, a été vraiment à hauteur de l’évènement. En défense, il ne s’est pas épargné. Balle en mains, il a toujours tenté d’apporter le geste juste. Là où il a illuminé cette soirée pluvieuse audoise c’est par l’intermédiaire de son pied gauche où il a amené quatorze points dans la besace de l’USC dont deux drops-goals (34e) et (71e) qui ont donné des maux de tête aux Provençaux.

"L’état du terrain se prêtait à la tentative des drops"

Dans ce domaine, Romuald n’est pas un novice. Le drop fait partie de ses exercices préférés. "Ce soir, l’état du terrain se prêtait à la tentative des drops, dit-il. Je n’ai pas hésité à tenter ma chance. Sur le second, j’étais comme dans un fauteuil. Les avants avaient bien déblayé le terrain. Ensuite, Josh Valentine m’a idéalement servi."

Désormais, l’USC possède deux fines gâchettes, deux excellents pistoleros. L’autre atout de Romuald c’est sa jeunesse. À vingt-trois ans, il a encore de beaux matchs devant lui. Les poteaux adverses n’ont qu’à bien se tenir.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?