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Vannes : un collectif retrouvé

Par Didier Le Pallec
  • Les Vannetais de Matthys Gratien, qui inscrit le premier essai des siens, ont repris des couleurs et offert un match de qualité face à des Grenoblois dépassés.
    Les Vannetais de Matthys Gratien, qui inscrit le premier essai des siens, ont repris des couleurs et offert un match de qualité face à des Grenoblois dépassés. Bruno Perrel
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Quatre sur quatre à domicile ! Le RCV s’est offert le leader Grenoble. Un fait d’armes marquant qui fait oublier les récentes déconvenues et qui relance le club vannetais.

Avant les déplacements à Nevers et à Montauban, Jean-Noël Spitzer avait insisté sur la nécessité pour son collectif de mettre davantage d’intensité dans son jeu. Ce qui était fait à domicile, mais pas suffisamment hors la Bretagne. Aussi vendredi soir dernier, la manière dont ce RCV-là a mis sous l’éteignoir une formation de Grenoble, auréolée de son statut de leader incontestable et incontesté, n’a pas seulement rassuré l’encadrement technique du club, mais également son entourage et bien aussi les supporters… autant que les joueurs eux-mêmes. Le peuple breton a retrouvé non pas la septième compagnie mais bien une équipe du RC Vannes soudée, altruiste, collective, généreuse et combative. "C’était un match important. Les garçons ont beaucoup travaillé dans la semaine et ce soir se sont envoyés grave (sic). Le résultat est au bout au terme d’un âpre combat où nous avons eu ce petit brin de chance proche de notre ligne d’en-but. La pièce est tombée de notre côté sur ce coup-là."

Recadrage

Même si Jean-Noël Spitzer donnait le sentiment que son groupe avait été bon contre Oyonnax, Mont-de-Marsan, Aurillac et à Montauban, l’impression et l’image laissées par ce collectif avait quelque chose d’inachevé. Le RCV flamboyant de la deuxième partie de saison dernière avait pâli. Défensivement il donnait de la bande ; les conquêtes en touche étaient par trop irrégulières ; les "déménageurs" rarement mis au supplice la saison dernière donnaient des signes de souffrance. Et là ? En ce vendredi froid et pluvieux, la magie a opéré. Les Vannetais ont enflammé la rencontre en lui donnant du rythme, en multipliant les temps de jeu, mais également de la densité. Les Isérois, surpris d’un tel accueil, en ont perdu leur rugby. Dominés dans le combat, dans les zones de rucks, en touche, poussés à la faute, ils ne savaient plus par quel bout prendre un adversaire euphorique et déterminé. "Notre jeu au pied a été bon, les sorties de camp aussi. Notre touche a été très bonne."

Que des points positifs pour un entraîneur et des joueurs qui vont pouvoir envisager le déplacement à Perpignan vendredi prochain… sous un autre angle ?

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