Une soirée chez l’Ambassadeur...
Dans Tokyo l’hyperactive, c’est un endroit protégé. Au milieu d’une forêt de buildings qui pointent au loin avec, comme gardes du corps quelques maisons d’habitation, tantôt modernes tantôt anciennes, l’Ambassade de France domine le quartier. Son jardin offre une vue plongeante sur la ville, du moins une infime partie tant la capitale japonaise s’est emparée de tout l’horizon. Quand les lumières de la nuit scintillent, le décor devient enchanteur. Il n’en fallait pas plus et pas moins pour lancer la Coupe du monde 2023.
C’est en effet depuis l’Ambassade que le comité d’organisation du futur Mondial a concrétisé une partie de ce qui n’était qu’un projet. Pour le rugby français, le rêve est ainsi devenu réalité, mercredi soir dernier, juste avant que le rideau ne tombe sur la neuvième édition de la Coupe du monde de rugby organisée par le Japon. Devant plus de 400 invités, dans une atmosphère très "rugby" empreinte d’une certaine élégance, France 2023 a décollé pour livrer une première image de ce que sera le plus grand rendez-vous de l’histoire du rugby. "Même si cela peut paraître prétentieux, c’est notre ambition véritable. Cet événement doit marquer l’histoire et contribuer à impulser un nouvel élan à notre société" a ainsi déclaré Claude Atcher, directeur de France 2023, en préambule d’une soirée qui s’est terminée en troisième mi-temps après les interventions remarquées de Laurent Pic (Ambassadeur de France), Bernard Laporte (FFR), Bill Beaumont (World Rugby) et, enfin, Yoshiro Mori, ancien premier ministre japonais et ancien président de la fédération japonaise qui, de son propre aveu s’est "battu pendant seize ans pour que le Japon accueille un jour la Coupe du monde." Le combat d’une vie mené en compagnie de Claude Atcher auquel il rendit hommage avant d’adresser un message au XV de France. Mori n’a rien oublié : "J’étais présent au Stade de France, en 2007 pour le match d’ouverture, face à l’Argentine. J’ai mesuré l’impact que cette défaite avait eu sur le reste du parcours des Bleus. Je savais, et je leur avais dit, que les Japonais devraient réussir leur début de compétition en 2019. Ils l’ont fait avant de dépasser nos objectifs. J’espère qu’en 2023 l’équipe de France ne manquera pas son premier match…"
L’instant solennel a été mené en présence des principaux dirigeants de World Rugby, dont Agustin Pichot, de Julie Gayet (ambassadrice France 2023), Brian Habana ou Sean Fitzpatrick mais également de chefs d’entreprise français qui comptent, à l’image de Olivier Ginon (GL Events) et Simon Gilham (Vivendi, Brive), pour ne citer qu’eux. Il s’est terminé avec la présentation du trophée Webb-Ellis amené par Sébastien Chabal qui, pour l’occasion, avait revêtu l’habit traditionnel japonais.
S’en est suivi une douce soirée aux allures de troisièmes mi-temps, autour de stands culinaires qui mettaient en valeur le savoir-faire français et le talent de ses chefs avec Yves Camdeborde, Julien Duboué, Christian Constant, Pierre Augé et Christelle Brua. Un sacré quintet qui va incarner jusqu’en 2023 le lien si fort qui existe entre le rugby et la gastronomie. De quoi donner envie aux supporters de venir partager un bout de France… C’est le défi affirmé par France 2023.
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