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Nevers : loin du conte

Par S. C.
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Prétendant aux phases finales, l’Uson vit un début de championnat chaotique, très loin de ses ambitions et de son épopée de la saison passée.

L’Uson Nevers Rugby a terminé ce deuxième bloc comme elle l’a débuté. Avec un non-match. Si le staphylocoque montalbanais expliquait l’annulation de la réception de Béziers, la rouste ramenée dimanche de Grenoble (46-14) donne des maux de tête à un club qui veut revivre les phases finales, comme l’an dernier.

Quatorzièmes avec un match en moins, les Neversois sont loin de l’euphorie qui leur faisait humer, il y a un an, le parfum éthéré des sommets du classement. "Pour le moment, on ne parle pas de qualification", balaie Hugues Bastide. "La priorité, c’est de se remettre la tête à l’endroit, d’autant plus qu’on a un mur devant nous." De fait, la venue de Perpignan, jeudi 31 octobre, occulte l’horizon de la suite et fin de saison : "Une deuxième défaite à la maison serait dramatique." Le capitaine flanker ne se cache pas derrière l’épisode épidémique pour justifier un début de championnat indigne du premier budget de Pro D2 : "Les fautifs, c’est nous tous, on ne met pas les ingrédients qu’il faut dans les matchs. Il faut que l’on soit plus exigeant envers nous-mêmes. Un ballon qui tombe à l’entraînement, on dit "ce n’est pas grave", alors que si, c’est grave, parce qu’on les tombe aussi en match. On a la crotte au cul (sic), on ne tente plus rien. C’est vraiment un début de saison très difficile."

S’il souligne que la préparation de son groupe a été "déséquilibrée" par les blessures d’avant-saison et les tourments du staphylocoque (15 joueurs concernés), le manager Xavier Péméja ne cherche pas non plus d’excuses, sans dramatiser : "On est dans le dur. Le groupe est un peu endormi, un peu trop gâté, un peu trop facile. Mais ce passage à vide n’est pas catastrophique. On a de la qualité. Le groupe doit maturer, ça passe par des moments comme ça." Avec le report du match face à Béziers, l’Uson amorce un bloc de huit rencontres par la réception piège d’une Usap sûre de ses (grandes) forces : "C’est un match que j’appréhende. Il faut une grosse réaction." 

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