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Le président de la Fédération néo-zélandaise stigmatise les clubs européens

Par Midi Olympique
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Le président de la Fédération néo-zélandais, Brent Impey, a vivement critiqué World Rugby et les clubs européens pour leur traitement, qu’il a qualifié d’"injuste", des nations et des joueurs du Pacifique.

Il s’est notamment dit inquiet des règles d’éligibilité pour les nations du Tier 2 : "Je pense que le fossé s’est creusé entre les pays des Tier 1 et 2. Je crois que World Rugby a beaucoup de réponses à apporter sur ce sujet. En particulier, j’estime qu’il devrait exister des règles d’éligibilité permettant aux joueurs ayant joué pour des pays du Tier 1, tels que les All Blacks, de revenir au bout d’un temps et de jouer pour leur pays d’origine. Imaginez à quel point le Tonga auraient été plus forts si Charles Piutau avait été avec eux, comme les Samoa avec Steven Luatua… Cela aurait fait une énorme différence." Impey s’est donc également insurgé contre les riches écuries européennes : "Il y a eu beaucoup d’incidents avec des joueurs du Pacifique, qui ont des responsabilités familiales et qui se sont rendus curieusement indisponibles pour leurs équipes nationales en raison de la pression exercée par les clubs en Europe. Je pense que vous ne pouvez en aucun cas blâmer ces joueurs car ils doivent nourrir leur famille mais cela montre simplement que World Rugby a été vraiment médiocre pour résoudre ces problèmes. La Nouvelle-Zélande a essayé de faire les changements au niveau mondial mais nous avons été bloqués par l’impossibilité d’obtenir certains votes nécessaires. […] D’ailleurs, combien il est ironique de voir que le Japon a pu regarder dans les yeux la sélection écossaise qui comprenaient pourtant des joueurs comme Blade Thomson et Sean Maitland dans ses rangs, lesquels ont appris le rugby ici en Nouvelle-Zélande. L’ironie est évidente pour nous tous." Impey a enfin indiqué que l’institution internationale devait être désormais en mesure de faire respecter les règles, voire donc de muscler les sanctions.

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