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Un plan anti-Sanchez ?

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    Un plan anti-sanchez ?
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Nicolas Sanchez, demi d’ouverture des Pumas et identifié comme la plaque-tournante du jeu argentin, devrait faire l’objet d’un traitement particulier. Explications.

Dans l’organisation offensive argentine, il est un pion essentiel, le maillon quasi-indispensable. Nicolas Sanchez est le demi d’ouverture qui brouille l’horizon de ses adversaires et éteint leurs espoirs. "Il est très dangereux ballon en main, il trouve des intervalles, ouvre des brèches comme peu de numéros 10 au monde en sont capables", disait de lui Gonzalo Quesada avant son arrivée au Stade français en décembre 2018. "Il a beaucoup progressé dans la conduite du jeu aussi, c’est vraiment devenu la plaque tournante des Pumas." Et même si depuis son retour dans le Top 14, il semble moins performant avec son équipe nationale - n’y voyez aucun lien - le joueur originaire de Tucuman demeure le vrai patron du jeu argentin. Et le sujet a occupé bien des nuits du sélectionneur Jacques Brunel et de ses adjoints.

Forcément, la question d’un plan anti-Sanchez s’est posée durant une grande partie de la préparation estivale. Et se pose toujours. Au détour d’une conversation avec un membre du staff des Bleus, on a bien compris que la troisième ligne française sera chargée de presser fort pour réduire le temps de réflexion de l’ouvreur. "Si on le laisse jouer, ce sera compliqué de défendre, notamment parce qu’il a un très bon jeu au pied, qu’il est très technique et qu’il aime garder les ballons, souligne Gaël Fickou. Mais si on lui met énormément de pression, qu’on l’agresse et qu’on arrive à bien le cerner, on aura maîtrisé 50 % de leur équipe."

Sanchez, la cible de Lauret

Une stratégie qui rappelle le plan anti-Wilkinson enfanté par Bernard Laporte lors de la demi-finale du Mondial 2003 en Australie. Souvenez-vous de Serge Betsen et de ses courses agressives - doux euphémisme - toujours dirigée en direction de "Wilko". Souvent comparé à l’ancien troisième du Biarritz olympique, Wenceslas Lauret pourra-t-il endosser ce rôle ? C’est plus que probable. Sa faculté à chasser les ouvreurs n’est plus à démontrer. Le troisième ligne aile du Racing, souvent loué pour sa qualité sur les phases de contest, peut aussi se montrer pénible dès lors qu’il s’agit de pourrir l’existence du demi d’ouverture adverse.

Pour ça, Nicolas Sanchez est une proie sensible. Le joueur du Stade français joue souvent très proche de la ligne d’avantage. "C’est quelqu’un qui attaque très vite le premier rideau, soulignait il y a peu Heyneke Meyer, le manager du club de la capitale. Sa prise de décision est extrêmement rapide en raison de sa capacité à lire les situations." Du pain béni pour Lauret qui fera du Puma une véritable cible. Et ce dernier de conclure lors d’un point presse du XV de France à Fujiyoshida en début de semaine : "On devra tous être des chiens." A. B.

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