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Les anciens en forme

Par Pablo Ordas
  • Matt Luamanu (Bayonne) contre Clermont
    Matt Luamanu (Bayonne) contre Clermont JF Sanchez / Icon Sport - JF Sanchez / Icon Sport
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Si souvent encensé pour sa formation, l’Aviron profite de l’apport de joueurs expérimentés pour effectuer un bon début de saison. Mêlés à la fougue des jeunes, le résultat est concluant.

On les oublierait presque. Ces joueurs d’expérience qui tiennent la barre quoi qu’il arrive. Ne nous le cachons pas, à l’Aviron, depuis maintenant quelques saisons, les jeunes leur ont quelque peu volé la vedette. On entend plus parler de Bayonne par sa formation incarnée par la bande à Muscarditz, que par ses "anciens". Pourtant, ces trentenaires effectuent un travail titanesque, parfois loin des projecteurs, et sont en partie responsables du bon début de saison de l’Aviron. "Je ne m’en cache pas. Dans ma tête, je m’étais demandé si Aretz, Antoine, allaient avoir la capacité à se rehisser au niveau de la rapidité actuelle du Top 14. Ils sont vraiment au-delà de mes espérances" confie Joël Rey. Prenez Census Johnston, par exemple. À 38 balais, "Sushi" n’a plus ses jambes de 20 ans, mais il est loin de l’image de préretraité, uniquement venu à Bayonne pour caler une première ligne que certains pouvaient lui coller. Titularisé trois fois depuis la reprise, l’ancien meilleur droitier du championnat, a étonné sur le pré. Et pas seulement par sa tenue en mêlée fermée. Son apport a plu à Joël Rey, comme celui d’Iguiniz. "Aretz a tenu son rôle. Il a enquillé les mêlées importantes de ce début de saison. Il a été important dans le déplacement. Il a fait beaucoup d’efforts dans la préparation, tout comme Antoine Battut."

Rey : "Luamanu ? C’est un joueur qui nous manquait ! "

Dans la cage, Matt Luamanu et Mariano Galarza ont tous deux, eux aussi, disputé trois rencontres d’entrée. De Paris-La Défense-Arena à Jean-Dauger, l’attelage a emmené un mélange entre puissance et agilité très intéressant. Dur au contact, avançant sur chaque impact, Luamanu est clairement une belle pioche. Comme son compère Galarza, maître des airs, en attendant le retour de Ducat. "Je savais qu’ils étaient des tauliers de la conquête avoue Rey. Luamanu, c’est solide, malin. Et quelque part, c’est quelque chose qui nous manquait. " Le trio Battut-Gorin-Monribot, aligné en troisième ligne face à Castres, n’a également pas été en reste. Depuis son retour à l’Aviron, Monribot a fait du Monribot. Il faut donc croire que son manque de temps de jeu sur la Rade ne lui a pas enlevé ses qualités de plaqueur-gratteur, increvable sur le terrain. Gorin, qui a joué le maintien avec Massy l’an dernier et qui fêtera ses 32 ans en novembre, a su se mettre au niveau physiquement et dans le jeu avec un style très direct qui a mis son équipe dans le bon sens. Rey termine : "Ils sont à l’image de l’état d’esprit qu’il y avait en fin de saison. C’est ce qui fait notre force et j’espère qu’elle durera le plus longtemps possible. Tous les anciens veulent y arriver et veulent prouver que ce n’est pas une opération du Saint-Esprit si l’année dernière, nous avons été champions. "

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