Abonnés

Béziers : Du bon boulot

Par Jean-Marc Authié
Publié le
Partager :

Ils étaient venus faire un coup sans trop y croire. Les Biterrois ont éteint les ambitions aurillacoises après un premier acte hyper réaliste.

Alors que Latorre vient de manquer la dernière pénalité (77e), Aurillac relance depuis son en-but. Cent mètres à remonter pour priver les Héraultais d’une victoire qui semble leur tendre les bras (20-24). Les Aurillacois feront cinquante mètres avant de tomber le ballon. En-avant, mêlée ASBH, sirène et explosion de joie pour un groupe qui a tout donné et s’est fait peur. Ce n’était pas la feria, mais presque.

Un bonheur immense qui vient conforter les déclarations faites par Jonathan Best dans la semaine et cette volonté de vouloir s’imposer à Aurillac "ce qui n’est pas facile", sachant que lui-même ne s’y est jamais imposé. Conscient du bon coup que ses coéquipiers viennent de réaliser, il est tout aussi lucide. "Il n’y a pas de secrets : c’est la première mi-temps qui nous fait gagner le match. On savait que c’était une équipe très joueuse. On a eu une défense très bien en place sur la première période."

Effectivement, Béziers se rend très vite compte qu’Aurillac a la tête à l’envers sur l’entame du match. Derrière une mêlée solide et une touche qui a également contrarié la conquête locale, les Biterrois vont rapidement profiter des erreurs cantaliennes. C’est d’abord le jeune Zénon qui file en terre promise après un par-dessus de Dreuille mal maîtrisé par le premier rideau cantalien. L’arrière de Béziers, nouvelle recrue… et formé à Aurillac, ne laissera pas passer sa chance au pied puis grâce à sa vitesse (7e)

Les contres assassins

Le contre, ce sera d’ailleurs le mot-clé de cette rencontre. Car même si Béziers vire en tête à la pause (17-0), il ne devra son salut final que grâce à l’interception de Douglas, suite à une mauvaise passe d’Hewat, et une folle course de 80 mètres. 24 à 3 à ce moment de la partie, bonus offensif en prime s’il vous plaît, car Dreuille poursuit également son sans-faute au pied. Mais la messe n’était pas dite.

"Nos deux essais en contre leur font mal à la tête. On s’attendait à un retour de bâton", confiait le capitaine biterrois. Les Héraultais font corps mais se mettent trop à la faute. Si le jaune reçu en première période par Meafua n’a aucune incidence, ceux de Lafon (55e) puis Douglas (61e) auraient pu coûter très cher. "On a serré les fesses très longtemps car s’il y a cinq minutes de plus, le match n’est pas pour nous."

Pour autant, le capitaine était fier des siens, fiers de l’enthousiasme, de la détermination et la solidarité dont ont fait preuve ses partenaires, "même si on a eu plus de mal à gérer la pression sur la fin. Il faut que cela nous serve d’expérience pour nos prochaines échéances." Dès vendredi prochain face à Provence rugby et à condition aussi "de régler l’indiscipline", prévenait aussitôt David Aucagne.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?