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Japon - Afrique du Sud : comme on se retrouve...

  • Coupe du monde 2015 - Il y a quatre ans, le Japon réalisait le plus bel exploit de son Histoire contre l’Afrique du Sud. Les Nippons retrouvent ce vendredi ces mêmes Sud-Africains Photo Icon Sport
    Coupe du monde 2015 - Il y a quatre ans, le Japon réalisait le plus bel exploit de son Histoire contre l’Afrique du Sud. Les Nippons retrouvent ce vendredi ces mêmes Sud-Africains Photo Icon Sport Spi / Icon Sport - Spi / Icon Sport
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Quasiment quatre ans jour pour jour après la sensation de Brighton et le séisme créé, japonais et sud-africains vont s’affronter en dernier match de préparation à Kugayama en banlieue tokyoïte. Une bonne répétition générale avant l’entrée dans le vif du sujet.

Vendredi, jour de retrouvailles, jour de souvenirs aussi pour les Brave Blossoms et les Springboks. Les deux nations vont s’affronter (coup d’envoi 19 h 15 heure locale) pour la deuxième fois de leur histoire seulement. Et quatre ans après l’exploit retentissant des joueurs d’Eddie Jones (34-32) dans un Mondial, la victoire d’une nation dite mineure sur une des nations phares du rugby, forcément pour les Japonais l’émotion devrait être au rendez-vous en tribunes et sur le terrain. Personne n’a oublié le scénario incroyable et le chassé-croisé entre les deux équipes. Au bout du temps additionnel, à la 84e dans les tribunes en folie de Brighton, le Néo-Zélandais d’origine Kane Heskerth (absent pour cette édition qui arrive) offrait au Japon sur un renversement côte gauche son plus beau succès dans l’histoire du rugby.

Le japon veut savoir où il en est

Sélectionneur en poste depuis 2016, Jamie Joseph sait quelle montagne l’attend cette fois-ci dans la banlieue nord de Tokyo. Les Springboks, il est vrai, ont impressionné lors du dernier Rugby Championship au cours duquel ils sont restés invaincus (avec notamment un match nul 16-16 à Wellington contre la Nouvelle-Zélande). Débarquée en fin de semaine dernière au Japon, la première à avoir posé les pieds dans l’archipel, l’escouade bok est en train de prendre actuellement ses marques avec la touffeur et la moiteur nippone. Les joueurs de Rassie Erasmus ont malgré ces quelques contraintes climatiques - qui seront communes et partagées pour les dix-neuf autres équipes - une volonté féroce de ne pas se laisser "surprendre" une deuxième fois par le Japon. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre et analyser la composition d’équipe délivrée par Rassie Erasmus et son staff mardi en conférence de presse à Gifu dans le centre du pays, où le camp de base sud-africain est établi pour l’heure. 527 sélections sur la balance, 369 sur le banc pour un total de 896 capes, soit le double du Japon (456), l’Afrique du Sud ne prend pas du tout à la légère son hôte. Elle entend même l’honorer comme l’a répété Erasmus. "Nous respectons énormément le Japon et nous pensons qu’ils ont une très bonne formation qui s’est retrouvée neuvième au classement World Rugby (actuellement dixième N.D.L.R)..0" L’objectif pour les Boks qui verront le retour dans le quinze de départ de leur capitaine et troisième ligne Siya Kolisi en lieu et place de Kwagga Smith, le flanker Pieter-Steph du Toit - meilleur joueur 2018 en Afrique du Sud - fêter sa 50e sélection, sera de préparer au mieux la confrontation au sommet contre la Nouvelle-Zélande, à l’occasion de leur premier match de poules le 21 septembre. Mais avant, il y a donc le Japon. "Ils nous ont battus la dernière fois. Donc nous devons les respecter au maximum et envoyer un message fort" a rajouté Erasmus. Neuf survivants Springboks de 2015 seront alignés ce vendredi dont les cadres Etzebeth, Vermeulen et Le Roux.

Du côté des Japonais, Jamie Joseph s’est ravi de cette opposition de fort tonnage, même s’il devra faire sans son talonneur Shota Horie, forfait et le troisième ligne phénomène Kazuki Himeno, touché à la cheville mais attendu comme opérationnel pour le début du Mondial. "J’ai dû faire face à beaucoup de questions sur les risques d’un tel affrontement juste avant la Coupe du monde. Mais si nous ne jouons pas les meilleurs dans ce jeu, nous ne connaîtrons jamais notre réelle valeur" a fait remarquer le supremo japonais. Vainqueur autoritaire de ses trois matchs en Pacific Nations Cup contre les Fidji (34-21), Tonga (41-7) et les États-Unis (34-20), le Japon a une occasion en or de montrer qu’il est prêt pour "sa" Coupe du monde.

Japon 15. Tupou ; 14. Matsushima, 13. Lafaele, 12. Nakamura, 11. Fukuoka ; 10. Tamura, 9. Shigeno ; 7. Labuschagné, 8. Mafi, 6. Leitch (cap.) ; 5. Helu , 4. Thompson ; 3. Jiwon , 2. Sakate, 1. Inagaki. Remplaçants : 16. Kitade, 17. Nakajima, 18. Valu, 19. Moore, 20. Tokonuga, 21. Nagare, 22. Matsuda, 23. Moeakiola.

Afrique du Sud 15. Le Roux ; 14. Kolbe , 13. Am, 12. De Allende, 11. Mapimpi ; 10. Pollard, 9. De Klerk ; 7. Du Toit, 8. Vermeulen, 6. Kolisi (cap.) ; 5. Mostert, 4. Etzebeth ; 3. Malherbe, 2. Marx, 1. Kitshoff. Remplaçants : 16. Mbonambi, 17. Mtawarira, 18. Nyakane, 19. RG Snyman, 20. Louw, 21. H. Jantjies, 22. Steyn, 23. Kriel.

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