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Soyaux-Angoulême : La rédemption de Paul

Par Didier Navarre
  • Les joueurs d'Angoulême
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Eloigné des pelouses la saison passée, le Charentais, Paul Belzons retrouve les terrains avec un certain succès. À Sapiac, il s’est illustré face à un club où son papa a évolué.

Lorsque Thomas Chérèque a sifflé pour la dernière fois de la partie, les hommes d’Adrien Buononato avaient de bonnes raisons de lever les bras au ciel. Après le succès bonifié à Nevers, ils ont ramené de Sapiac deux précieuses unités. Avant de satisfaire aux obligations de la conférence de presse, un joueur ne boudait pas son plaisir, l’ex flanker narbonnais : Paul Belzons.

Vendredi soir, le petit-fils des glorieux septimaniens des années soixante-dix, Gérard Sutra et André Belzons, le fils de Gilles (ex-joueur de Béziers, Narbonne et Montauban), a largement apporté sa contribution à ce score de parité. Tout au long de la rencontre, il a été présent autour des rucks, il a plaqué, gratté à tour de bras. Et à la 37e minute, il a bonifié une percée de son coéquipier Aldric Lescure au pied des poteaux tarn-et-garonnais. Une réalisation qui a changé totalement la physionomie de la rencontre.

Ce match à Sapiac, il avait pour le troisième ligne charentais, le parfum du souvenir et de l’émotion. «Petit, j’avais occasion de venir à Sapiac voir l’USM, car mon père a porté pendant une saison le maillot de l’USM en 2002. J’avais huit ans et c’est à Sapiac que j’ai mes premiers souvenirs rugbystiques. Lorsque mon père a disputé son dernier match avec l’USM en 2002, j’ai fait le tour d’honneur avec lui sur ses épaules. Ce soir, je reviens sur une pelouse qui m’est chère et j’ai le plaisir de marquer. Vous comprenez que j’ai de bonnes raisons d’avoir la banane.»

Six feuilles de match l’an dernier

En effet, Il a de bonnes d’avoir le sourire, car la saison passée, le Narbonnais n’a pas été épargné par les mauvais rebonds. «L’an passé, je me faisais une joie d’évoluer à Soyaux-Angoulême. Malheureusement, ce fut une saison galère, dit-il. Je me blesse sérieusement lors du premier match amical. Pendant six mois, j’ai été éloigné des terrains. En fin de saison, j’ai pu gratter six feuilles de match. Autant dire que je ne conserve pas un excellent souvenir de la précédente saison. Lors du déplacement à Nevers quand j’ai appris ma titularisation, j’étais heureux comme un junior qui va évoluer en senior.»

Paul Belzons a retrouvé la joie de jouer, l’intimité d’un vestiaire, la joie des déplacements avec les copains. Après avoir connu dans le passé, des saisons sportivement difficiles avec son club formateur de Narbonne, il souhaiterait bien connaître (un jour) le plaisir d’un match éliminatoire avec le SAXV. Mais avant de songer à de telles échéances, il se projette sur la réception de Rouen vendredi à Chanzy où une victoire viendrait à propulser le club charentais au sommet du classement. Un excellent début de saison que le flanker dédie à Gérard et André, ses deux grands-pères, Gilles son père. Trois personnages essentiels de sa vie sportive qui lui ont transmis cette passion de l’ovalie.

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