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Bayonne : élargir sa palette

Par Edmond Lataillade
  • Les Bayonnais continuent de travailler sous l’œil attentif de Yannick Bru, alors que Pieter-Jan van Lill porte le ballon.
    Les Bayonnais continuent de travailler sous l’œil attentif de Yannick Bru, alors que Pieter-Jan van Lill porte le ballon. Pablo Ordas / Midi Olympique
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L’Aviron a choisi Perpignan, équipe de Pro D2, pour parfaire sa préparation. Mais l’adversaire, qui vaut bien une formation de l’élite, l’aidera à aller crescendo.

Une équipe de Pro D2 pour en terminer avec les matchs de préparation. Mais Perpignan fait certainement partie de celles qui vont jouer le haut du tableau. Alors pour Bayonne, cette opposition n’aura rien d’une partie plus facile que les précédentes. D’autant plus que le début du championnat n’aura jamais été aussi près. Si Bayonne pouvait être jugé avec une certaine condescendance face au Stade français et à Pau, formations rompues au Top 14, le sera-t-il sous un autre regard, plus aiguisé, face à un pensionnaire de Pro D2 ? L’argument ne tient pas pour Antoine Battut. "Certains peuvent avoir cette impression, s’empresse-t-il de préciser, parce qu’elle vient de la division en dessous. Bien au contraire. C’est un adversaire pas du tout moindre. C’est une équipe qui a de la consistance, qui met la pression à tous les instants, surtout devant. On les a joués il y a deux ans. Il faudra se montrer précis et peaufiner notre conquête." Peu importe le jugement sur l’écart de division, le problème est ailleurs, dans la concentration sur soi. "On pense à nous avant de vouloir faire plaisir aux supporters, continue le capitaine. Il ne faut pas être dans le jugement. On a besoin encore de travailler, de mettre en place notre jeu. Et de s’adapter aux équipes que l’on a en face."

Plus dense et plus imprévisible

Élargir sa palette, s’adapter à tout type d’adversaire, voilà les derniers impératifs que se donne l’Aviron. "Il faut qu’on se prépare avec le plus d’armes possibles, prévient le troisième ligne. Il est intéressant de se confronter à des équipes aux jeux différents. On a affronté le Stade français, estampillé Afrique du Sud, avec un jeu dans l’axe et une utilisation importante du pied. Pau est une équipe très offensive qui déplace la balle. On doit continuer dans cette progression."

L’Aviron est donc entré de plein pied dans l’élite. Et a aussi changé de registre par rapport à la saison dernière. Les joueurs présents lors du précédent exercice le ressentent bien. Sûrement de bon augure. "L’équipe est différente, précise Antoine Battut. L’an dernier, elle était homogène avec des profils similaires, basée sur un rugby de mouvement. On nous reprochait un manque de densité. Aujourd’hui, on sent la présence des nouveaux dont certains ont un facteur X."

Si Yannick Bru se refuse à s’enfermer dans la quête du maintien en prônant d’autres ambitions, les joueurs, à l’image du capitaine, le suivent. "Honnêtement, j’ai vécu cette situation avec Auch. Il faut surtout éviter de se projeter aussi loin. Mon but est le court terme. Il faut réussir les trois ou quatre premiers matchs. À chaque semaine suffit son match du week-end !"

Un souhait aussi pour les Bayonnais : gagner le match. S’ils n’avaient pu le faire face aux Parisiens, ils l’avaient emporté face à Pau, conscients que la victoire est un élément de construction.

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