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Spitzer : « Nous nous projetons sur l’avenir »

Par Didier LE PALLEC
  • Jean Noel Spitzer (Vannes)
    Jean Noel Spitzer (Vannes) Icon Sport
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Le RCV aborde son quatrième exercice. Quatrième la saison dernière après avoir cassé les codes. Entre certitudes et craintes, le boss garde les pieds sur terre. Objectif premier : le maintien.

Midi Olympique : Quatrième la saison dernière. Comment faire mieux ?

Jean-Noël Spitzer : Tout d’abord, cette quatrième place ne représente pas le club. Ce n’est dans les standards de celui-ci quand on voit la densité du championnat. Faire mieux, c’est, pour moi, faire avancer le club. Ce serait déjà bien. Il y a des choses qui sont mises en place par les dirigeants : la nouvelle tribune, le projet du centre d’entraînement, la volonté de renforcer et pouvoir nous appuyer sur notre formation interne, ce qui n’est pas le cas actuellement. Et en termes de résultats, atteindre les 60 points du maintien le plus vite possible et de manière la plus confortable possible.

Votre recrutement cette saison apparaît beaucoup plus, disons sage. Une volonté ?

J-N.S. : Sur le papier en effet, ce n’est pas le même recrutement que celui de la saison dernière. Dan (Tuohy, N.D.L.R.), Hugh (Chalmers) et Albert (Vulivuli) trois joueurs expérimentés non-Jiff sont venus nous rejoindre en début d’exercice précédent. Ce recrutement a porté ses fruits. Cette année, il y avait nécessité de rééquilibrage avec l’arrivée de jeunes joueurs, tous Jiff hormis Dumoulin et Schalk. Cela répondait à une logique et à un choix déterminé depuis au moins un an. Cela répondait aussi financièrement à nos capacités puisque nous avons fait l’effort financier de conserver certains de nos joueurs sollicités.

La carte jeune, c’est l’idée directrice ?

J-N.S. : Oui. Nous nous projetons sur l’avenir avec ce recrutement qui est aussi en lien avec la contrainte des joueurs Jiff. Aujourd’hui, c’est ardu et nous n’arrivons pas encore à nous appuyer sur notre formation. On est obligé de faire venir de l’extérieur certains de nos Espoirs. Nous savions que nous aurions cette stratégie. L’année prochaine, nous aurons sans doute plus de facilités.

Au regard de ce recrutement et de l’effectif conservé, le groupe sera-t-il plus fort ?

J-N.S. : Non, c’est difficile de dire cela. Et il faut savoir de quelle équipe on parle. Celle des derniers dix matchs ou celle des dix premiers. Sur le papier, cette équipe apparaît équilibrée. Il y a de la concurrence ; nous avons du monde à tous les postes. J’espère avoir un groupe homogène qui permette de matcher chaque vendredi. Ce serait déjà bien, ce qui a été globalement le cas la saison dernière et pas lors des deux premières saisons de Pro D2. Dire à chaque coup d’envoi qu’on ne perd pas battu, c’est déjà une victoire. Voyager, c’est une attitude à avoir. Malgré deux ou trois gifles à l’extérieur, nous avons, à chaque sortie, eu un comportement de vainqueur. Nous y avons toujours cru.

Avez-vous le sentiment que c’est encore et toujours la course à l’armement ?

J-N.S. : Le championnat se densifie, depuis que les promus s’installent dans la division et construisent leur projet. Aujourd’hui la différence est ténue entre le bas de tableau du Top 14 et le haut de Pro D2. En fait ce sont les clubs qui ont eu des soucis d’organisation qui sont descendus, alors qu’aujourd’hui les clubs qui montent ont déjà une structure professionnelle. Il n’y a eu que nous qui sommes montés avec un statut semi-professionnel. 

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