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Bru : « On ne se fixe pas de limites ! »

Par Midi Olympique
  • Yannick Bru (Bayonne)
    Yannick Bru (Bayonne) Icon Sport
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Midi Olympique : Après une montée inattendue, le challenge est-il excitant ?

Yannick Bru : Très excitant. Il est de maintenir la dynamique sur laquelle nous avons construit la saison dernière. Ca serait bien qu’il y ait une continuité basée sur les jeunes du club, la formation locale. En point d’orgue, il y a la construction du centre d’entraînement qui, au-delà de ce staff, est une fondation de la compétitivité de l’Aviron dans le futur. Dans la partie excitation, il y a cette envie qu’on peut exister.

 

Y a-t-il une appréhension ? Ou un autre sentiment ?

Y.B. : Non. Comme je dis souvent aux gars, il vaut mieux être centrés sur ce qu’on a envie qu’il arrive plutôt que de commencer à parler de ce qui pourrait se passer si on ne fait pas bien le travail. On va garder notre énergie positive, notre enthousiasme, parce que, n’en déplaise à certains, cela nous a permis d’avoir un grand bonheur en fin de la saison dernière. Le club, à tous les niveaux, s’est mis dans une dynamique positive importante.

Le recrutement est-il satisfaisant, vu le temps imparti et le budget ?

Y.B. : Nous avons réussi à renforcer l’équipe avec des joueurs revanchards, qui ont un excellent état d’esprit et une expérience de ce niveau. C’est que l’on voulait amener. Nous avons pris aussi des joueurs complémentaires de la fougue et de la jeunesse qu’on avait. Avec de la densité. On en manquait la saison passée. Le but est maintenant de réussir l’intégration des nouveaux (40 % de l’effectif) et de deux personnes dans le staff.

 

Pour quel rôle ? Le maintien, mot que vous ne prononcez pas ?

Y.B. : Je vous réponds la même chose que la saison dernière, au même moment. On va essayer de montrer une bonne image du club, tout le temps, de prendre du plaisir. Quand on dit plaisir, c’est le plaisir des joueurs, de l’encadrement mais aussi celui de nos actionnaires, supporters et abonnés qui souffrent avec nous. Sans se fixer de limites. Il faut viser le plus haut possible. On atteindra ainsi peut être une cible de qualité. Nous serons ambitieux mais aussi humbles parce qu’on connaît la jurisprudence Perpignan ou Bayonne d’il y a deux ans.

 

Vous allez disputer votre propre Top 14 ou voyez-vous les choses différemment ?

Y.B. : Je ne le vois pas de cette manière. On va essayer de montrer notre meilleur visage contre les treize autres adversaires. De défendre notre territoire, évidemment. Mais pas que… Il sera important de s’exprimer partout. Je vois dans cette montée une opportunité pour nos jeunes joueurs de s’évaluer. C’est une opportunité incroyable. Il faut qu’on soit à la hauteur.

 

La Coupe du monde est-elle un avantage pour vous dans la calendrier ?

Y.B. : D’abord, on va avoir des blocs de trois ou quatre matchs avec des coupures jusqu’en février. Il nous offrir des plages de récupération pour certains de nos joueurs-cadres. La Coupe d’Europe, que l’on jouera avec appétit, nous permettra aussi d’intégrer parmi les potentiels les plus prometteurs du club que l’on ne lancera pas en Top 14. Dans ce marathon qui rince les effectifs, on peut voir dans ce calendrier "aéré" une opportunité. Ensuite, on se doute que les grosses cylindrées seront moins rodées au tout début qu’après le mois de janvier. On peut penser qu’il y aura ce rapport de force mais nous non plus n’avons eu le temps de nous préparer dans l’intersaison. Il faut s’attendre à beaucoup de surprises, à un championnat bizarre. Il faudra être prêt rugbystiquement mais aussi mentalement, dans notre cohésion parce que, c’est certain, on vivra des moments difficiles. Propos recueillis par E. L.

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