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La star : Parisse, le crépuscule de l’étoile

  • Sergio Parisse contre le Pays de Galles  en février 2019
    Sergio Parisse contre le Pays de Galles en février 2019 LaPresse / Icon Sport
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Malgré son âge vénérable (36 ans), le numéro 8 transalpin sera une nouvelle fois le catalyseur de son équipe. S’il est en forme, l’Italie pourra surprendre. Sinon…

Il fêtera au Japon ses 36 ans (il les aura le 12 septembre). Là-bas, là où on promet à son pays une élimination dès le premier tour, il sera une fois de plus le phare de la sélection italienne. Sergio Parisse, indéboulonnable troisième ligne centre de la Squadra Azzura, débarquera au Japon bardé de ses 138 sélections et toute son expérience de joueur de très haut niveau pour tirer vers les sommets ses jeunes partenaires, pour la plupart novices à ce niveau de la compétition. Et s’il relèvera un dernier défi en Top 14 à Toulon après s’être séparé du Stade français d’un commun accord, cette Coupe du monde sonne comme la dernière occasion pour lui de briller au niveau international.

Tout le charme de ce XV italien — et c’est aussi tout son drame — est de ne pas savoir remplacer ce joueur fabuleux, ce combattant redoutable doté d’une aisance technique et d’une science tactique et stratégique à toute épreuve. La force de Parisse ? C’est d’être un homme droit et respecté sur tous les terrains du monde - on dit de lui qu’il est capable d’amadouer le plus retors des arbitres en lui parlant du pays avec son accent trévisan. C’est d’être un immense joueur de rugby, capable de fixer toute une défense grâce à une passe chistera géniale après avoir passé quatre-vingts minutes à ferrailler le nez dans le gazon.

C’est d’être capable de faire basculer tout un pays dans l’émotion derrière la scansion passionnée de cet hymne « fratelli d’Italia » qu’il a chevillé au corps. C’est d’être le baromètre de son équipe tout simplement. Au moment d’aborder sa cinquième (et probablement dernière) Coupe du monde, le champion italien n’aura plus ses jambes de 20 ans. Mais il aura pour lui son incroyable passif et son aura, qui ne se démentiront jamais. Bien sûr, il faudra plus que ça pour sauver l’Italie d’une élimination au premier tour de la Coupe du monde. Bien sûr. Mais lorsque cette nation se retournera sur son bilan, elle pourra au moins s’enorgueillir d’avoir accouché d’une des légendes de ce jeu pour l’éternité : Signore Sergio Parisse. 

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Les commentaires (1)
Pierrou11 Il y a 4 années Le 08/08/2019 à 15:39

Bel hommage à un joueur fabuleux qu'on regrettera !