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Namibie : Petit Poucet, pas victime

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    Petit Poucet, pas victime Icon Sport
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Ce vendredi, focus sur un petit pays au sud-ouest de l’Afrique, la Namibie, qui compte bien prouver la réussite de sa culture rugbystique et marquer les esprits en Coupe du monde, enfin.

Elle fait partie de cette caste de nations qui doit, chaque fois, entre deux Coupes du monde, batailler pour accrocher son ticket tant désiré. Batailler, ou presque… La Namibie participe pour cela à l’Africa Gold Cup, équivalent de notre Tournoi des 6 Nations sur le continent africain. Plus que participer, elle martyrise ses concurrents, marquant dix essais par matchs tant elle n’a pas son pareil dans cette compétition. Mais de cette suprématie incontestable, que reste-t-il à l’échelle intercontinentale ? Pas grand-chose malheureusement car les disparités sont fortes à la fois en Afrique, entre pays initiés au rugby et ceux en phase d’expérimentation, et aussi au sein des vingt meilleures nations mondiales, se disputant le trophée Webb-Ellis.

De grands moments

Pourtant, la nation au Pygargue vocifère, cet aigle pêcheur d’Afrique subsaharienne, a vécu de grandes émotions en Coupe du monde. On se souvient de l’essai incroyable lors de la dernière édition de Jonathan Deysel (qui a récemment signé à Colomiers) face aux All Blacks tenants du titre, après un renversement côté opposé et l’envoi aux tribunes de trois Néo-Zélandais. Il y a aussi ce match fabuleux contre l’Irlande en 2007 où les Welwitschias ont défendu coûte que coûte leur ligne d’avantage et de surcroît marqué deux essais pour ne perdre que de quinze petits points.

Avec près de 19 000 licenciés pour seulement 2,5 millions d’habitants, la Namibie possède un taux de pénétration rugby très élevé (76‰), bien supérieur à celui de la France (39‰). La culture rugby, déjà bien présente, continue à s’accroître sur le sol désertique. Le sport est d’ailleurs celui qui réussit le mieux à la sélection nationale avec ses cinq participations au Mondial. Reste maintenant aux hommes du Gallois Phil Davies à passer un nouveau cap, vingt ans après, en connaissant une première victoire dans le tournoi ultime. À vos jeux.

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