Abonnés

Valence-Romans : composantes à l’unisson

Par Fabrice MICHELIER
  • C’est avec appétit et détermination que les Damiers se préparent à une première année en Pro  D2.  La continuité est de mise avec l’apport de recrues choisies avec soin par le staff. Photo  DR
    C’est avec appétit et détermination que les Damiers se préparent à une première année en Pro D2. La continuité est de mise avec l’apport de recrues choisies avec soin par le staff. Photo DR
Publié le
Partager :

Malgré son jeune âge, le club drômois, issu d’une fusion entre deux entités historiques, est prêt pour aborder l’objectif assigné, le maintien.

Cette accession au Pro D2 a ponctué une saison sportive remarquable et l’aboutissement de la volonté de dirigeants des deux clubs, l’USRP (Romans) et le ROC (Valence), de mutualiser les forces sportives et économiques… du territoire pour créer un club de haut niveau. Une fusion qui, depuis quelques années, était dans les cartons. En 2016, elle fut actée, non sans mal. Trois années plus tard, les faits donnent raison aux dirigeants. Le sportif est avance, d’une année ! En effet le "projet Damiers 2020" était la finalité de cette entente.

Est-ce une belle opportunité ou une épine dans le pied pour les dirigeants ? Jean-Pierre Cheval, coprésident avec Laurent Beaugiraud de la nouvelle SASP, balaye d’un revers de la main ce dernier argument : "C’est indéniable, le sportif est avance d’une année sur notre projet. Pour autant, nous ne sommes pas pris au dépourvu sur le plan administratif et financier. Nous avons simplement accéléré le mouvement quand nous nous sommes aperçus de l’éventualité d’une accession. Nous avions quasiment les structures d’un club professionnel : un directeur général, un secteur administratif qui regroupe treize salariés et 330 partenaires économiques. Une SASP a été créée mi-juin. Le retour a été à l’image de l’engouement qui existe sur le territoire : quarante-deux partenaires ont rejoint la structure."

Johann Authier le déclencheur

Du travail avait été réalisé en amont mais l’arrivée de Johan Authier a permis de franchir un palier et pas uniquement pour l’équipe fanion. Jean-Pierre Cheval acquiesce : "Son arrivée a été le déclencheur pour atteindre nos objectifs, aidé sur le plan administratif par notre directeur général, Adrien Ruiz. Johann nous amène la rigueur, son professionnalisme ainsi que sa connaissance du rugby du haut niveau. Il assume le rôle de manager général pour l’équipe professionnelle et celui de directeur technique, de l’école de rugby au secteur professionnel, afin de créer une cohérence dans le jeu. Nous sommes un club jeune, nous travaillons sur le moyen terme afin de pérenniser le club à ce niveau." Les résultats confirment cette option puisque les espoirs fédéraux, champions de France de la catégorie en 2018, se sont maintenus en élite. Cette saison, les cadets et juniors nationaux ont été finalistes. L’avenir appartient au Valence-Romans Drôme Rugby (VRDR).

La stabilité à l’ordre du jour

Côté sportif la stabilité est de mise. Le staff technique dans sa totalité a été reconduit : Grégory Tournayre (en charge du pack), Jean-François Coux (en charge des trois-quarts), Scott Newlands (chargé de la performance et de la défense) et Régis Lantheaume et Bernard Kilian (préparateurs physiques). Côté joueurs, la quasi-totalité de l’effectif a été conservée. Pourquoi avoir gardé plus de 85 % du groupe ? "Il est arrivé à maturité. Il existe une belle marge de progression. Nous gagnons du temps et les nouveaux s’intègrent plus rapidement."

Et Jean-Pierre Cheval de rajouter : "Le recrutement est tel que nous l’avions prévu. J’insiste, nous tenons compte des performances sportives mais pour nous, l’humain est aussi important. Nous avions des pistes de recrutement en fonction d’une accession ou non. Tous les joueurs ont été rencontrés physiquement ou par téléphone. Les infrastructures, le projet de jeu et le club… ont été présentés afin que leur adhésion soit totale. C’est clair, l’intersaison a été courte mais nous avions anticipé. Nous avons essayé d’optimiser pour que les joueurs arrivent prêts. C’est une satisfaction. Nous sommes en période de préparation physique, mais aussi rugbystique, qui permet de découvrir les évolutions du projet de jeu, de peaufiner la cohésion, l’intégration des nouveaux."

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?