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Tournaire : « Je ne suis pas revanchard »

Par Denis RAVANELLO
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    "Je ne suis pas revanchard"
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Arrivé en 2012 à l'US Romans-péagoise, il a survécu à la fusion ! L'accession en Pro D2 est une juste récompense pour ce travailleur de l’ombre.

Midi Olympique : Cette septième année est donc à prendre avec bonheur ?

Grégory Tournaire : Oh ! que oui. Je suis arrivé sur le projet de l’USRP en 2012. Tout ne fut pas facile. J’ai traversé des moments de doute, compliqués. Ensuite, il y a eu la fusion. Et cette accession après une saison exceptionnelle. Ce n’est que du bonheur.

Est-ce une forme de revanche ?

G.T. : Pas du tout, je ne suis pas revanchard. Les bons et les mauvais moments font partie de la vie d’un coach. J’ai appris avec Patrice Froment et Arnaud Vercruysse… et je continue avec Johann Authier. Je suis un passionné, un travailleur et je vis le moment présent.

En tant que patron du pack, comment abordez-vous cette première saison en Pro D2 ?

G.T. : Avec humilité, bien entendu. Nous sommes le Petit Poucet et conscients de la difficulté de la tâche qui nous attend. C’est avec appétit que j’aborde cette saison, comme l’ensemble du groupe. C’est un énorme challenge et beaucoup de changements. Il va nous falloir nous adapter au niveau, ne pas regarder nos adversaires. C’est une nouvelle page qui s’ouvre. Ce groupe a un potentiel à exprimer et à développer. Notre principal chantier sera de rivaliser en conquête et dans l’organisation avec les grosses écuries… En Fédérale 1, nous étions dominateurs. Cette saison, nous devrons nous adapter au niveau et vite. Il va falloir que nous soyons prêts, dès notre premier déplacement à Oyonnax. Notre exigence sera toujours la même, c’est notre ADN. Pour autant, il y a un cadre défini. Chacun peut évoluer à l’intérieur, il y a des échanges. L’ensemble du groupe et du staff avance.

Quel projet sera privilégié pour le pack ?

G.T. : Toutes les équipes vont essayer de venir grappiller des points à Valence. À nous d’assurer les bases. Arriver à faire du frontal et à nous déplacer. Nous avons privilégié des joueurs actifs qui savent répéter les efforts et ne pas se contenter d’une action. Le groupe devra travailler encore plus pour atteindre l’objectif, à savoir le maintien. Les gars sont des bosseurs, à l’écoute, réceptifs. Ce groupe vit bien ensemble. Nous avons été attentifs pour le recrutement, il y a le côté sportif, mais aussi humain. Nous devons garder cet esprit qui a fait notre force en Fédérale1.

L’équipe découvre le Pro D2 mais de nombreux joueurs la connaisse au niveau du pack. Un atout ?

G.T. :  C’est clair, nombreux sont ceux qui ont déjà évolué à ce niveau, comme les Cotte, Barrière, Goze, Iapteff ou encore Badiu… Dans notre recrutement, des joueurs d’expériences sont aussi venus renforcer le pack (Dougall, Saili, Uys) mais aussi des joueurs en devenir (N’Diaye). C’est un très bon compromis. Un joueur comme Sean Dougall, par son expérience du haut niveau et son exemplarité sur le terrain comme à l’entraînement, va tirer le groupe vers le haut, c’est indéniable. La saison sera longue, c’est aussi une nouveauté et ces joueurs d’expériences nous seront utiles. 

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