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Revue de l'élite (Deuxième ligne) - #3 Timani, force jaune

  • Timani, force jaune
    Timani, force jaune
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Sitaleki Timani, c’est d’abord l’un des plus beaux bébés du championnat de France, lequel en compte pourtant un certain nombre. Avec ce double mètre soutenant plus de 130 kg de barbaque, l’international australien aux 18 sélections -toutes acquises entre 2011 et 2013- est un élément de base du paquet d’avants clermontois. Au vrai, l’édifice des Jaunards semble même cruellement manquer de densité et de puissance dès lors que la masse de l’ancien Montpellérain (2013-2016) lui fait défaut. Dur au mal, gros pousseur en mêlée fermée et parfait lifteur en touche, Sitaleki Timani est né aux Tonga à la fin des années 80 et est issu d’une famille de rugbymen, ses deux frères (Sione et Lopeti) ayant d’ailleurs été tous deux consacrés par les honneurs de la sélection tongienne. Sitaleki, lui, a pourtant très vite décidé de prendre un tout autre chemin. Après avoir tâté du ballon rond jusqu’à l’adolescence, l’actuelle poutre du pack clermontois goûta donc au rugby à 15, avant d’être rapidement recrutée par la prestigieuse Grammar School d’Auckland. L’établissement scolaire où furent élevés quelques-uns des plus grands All Blacks accueillit donc Sitaleki Timani plusieurs années dans le but avoué de faire de lui un renfort de la sélection néo-zélandaise.

Contacté par une équipe de rugby à 13 australienne dès qu’il mit un terme à sa scolarité dans l’île voisine, le colosse polynésien prit tout le monde de court en quittant la Nouvelle-Zélande pour défendre les couleurs des Cronulla Sharks (banlieue Sud de Sydney) deux saisons durant avant de revenir dans le giron du rugby à 15 australien. D’abord très bon sous les couleurs de la Western Force, il explosa finalement sous le maillot des Brumbies de Canberra, devenant même le deuxième ligne des Wallabies de 2011 à 2013, à l’époque où ceux-ci étaient dirigés par Robbie Deans, l’ancien patron de Vern Cotter aux Crusaders. À l’issue de la saison 2013, Sitaleki Timani décida de rejoindre l’Hérault, où il resta trois saisons, sans laisser aux dirigeants montpelliérains un souvenir impérissable. Depuis qu’il évolue à Clermont-Ferrand, le géant tongien est pourtant métamorphosé et enfin revenu au niveau qui était le sien lorsqu’il tourna le dos à l’île continent, il y a maintenant six ans… 

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