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Revue de l'élite (Troisième ligne ailes) - #2 Rynhardt Elstadt : l’évidence

  • Top 14 - Rynhardt Elstadt (Stade toulousain) contre La Rochelle
    Top 14 - Rynhardt Elstadt (Stade toulousain) contre La Rochelle
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Rynhardt Elstadt, ou la bonne pioche du recrutement toulousain. Débarqué dans un relatif anonymat en octobre 2017 dans la ville rose en qualité de joueur supplémentaire, le puissant troisième ligne de 30 ans (il les aura en décembre), n’a pas tardé à se faire un nom. Son profil de méchant, de dur au mal, manquait alors au sein d’un effectif toulousain, enthousiaste et talentueux mais peut-être encore incapable de marquer ses adversaires au fer rouge. Le natif de Jo’burg a endossé ce rôle de sécateur pourvoyeur de ballons avec appétit, ainsi qu’il le déclarait dans nos colonnes le mois dernier, quelques heures avant de livrer une prestation colossale en finale du championnat face à Clermont : "En France, vous dites qu’il y a ceux qui jouent du piano et ceux qui les déménagent. Les deux sont indispensables. Je fais partie de la deuxième catégorie mais, sans des mecs comme moi, les artistes ne peuvent pas faire grand-chose. On répète souvent que les avants font le sale boulot et que les trois-quarts brillent. Cela a toujours été ainsi mais, si nous ne sécurisons pas le ballon, les arrières ne l’auront jamais. […] On ne peut pas tous avoir le même travail. Je fais celui de sape et nos flèches marquent. J’aimerais bien en inscrire davantage mais je suis incapable de les imiter. Je sais qu’on a trouvé un parfait équilibre sur ce plan cette saison, qui explique nos résultats."

Et, de fait, le joueur s’appuie sur des statistiques de très haut vol, en termes de plaquages et de déplacement notamment. Hyper endurant, Elstadt a énormément progressé dans l’utilisation du ballon depuis son arrivée à Toulouse. "Je touche de plus en plus de ballons, c’était le souhait du staff. Les sensations sont montées crescendo et mon rôle dans le groupe a évolué. On me demande d’être plus complet." Parmi ses gestes marquant cette saison, on se souviendra de ce plaquage monumental sur Sébastien Vahaamahina en finale du Top 14. Alors que le match était encore très serré et que le Clermontois sonnait la charge avec dix mètres d’élan, Rynhardt Elstadt s’est dressé face à lui pour le retourner comme un fétu de paille. Un des tournants de la rencontre. Le sélectionneur sud africain ne s’y est pas trompé et le troisième ligne toulousain honorera ses premières capes sous le maillot des Springbok à l’occasion du prochain Rugby championship. Ses chances de participer à la Coupe du monde sont désormais réelles alors qu’il n’était pas invité chez les Boks avant son arrivée à Toulouse.

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