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Fabrègue : "Le plus difficile va être de confirmer"

Par Julien Plazanet
  • Pro D2 - Hugo Fabrègue (Nevers) contre Biarritz
    Pro D2 - Hugo Fabrègue (Nevers) contre Biarritz Icon Sport
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Au club depuis 2015, le troisième ligne se tourne vers une troisième saison en Pro D2 avec l'USON. Après un maintien et une qualification, l'envie sera de faire encore mieux.

Après une qualification historique en phase finale pour l’Uson, que retenez-vous de la saison écoulée ?

On va surtout retenir le fait de s’être qualifié. On a quand même fait quelque chose de très bien pour ce club au bout de deux ans. On s’est maintenu en étant septième et là on a réussi à se qualifier. On est dans notre ordre de marche et le plus difficile va être de confirmer. Il faut continuer à faire progresser le club et l’équipe. Après avoir eu des résultats comme ça, on ne peut pas faire moins bien. On a vu que jouer le barrage à l’extérieur était compliqué. Le jouer à domicile serait quelque chose d’extraordinaire.

Vous aviez déjà un statut différent, du fait des résultats et des moyens, et l’étiquette sera encore là.

On commence à ancrer notre nom dans le monde du rugby professionnel. On n’est pas encore une grande équipe de Pro D2 donc il faut que l’on continue à grandir. Cette année, des équipes comme Grenoble, Perpignan et Oyonnax auront un statut encore plus grand que nous à défendre. Il faut surtout que l’on continue à écrire une histoire avec ce groupe qui a très peu bougé. Ça va nous faciliter le travail. On sait déjà, à peu près, comment on va jouer. On se connaît donc il y a moins de travail d’adaptation et de cohésion à faire. On est vraiment sur le rugby. Oui on sera attendu et les équipes vont nous respecter un peu plus mais le championnat de Pro D2 est très long. On était premier en décembre et on a failli être septième en mai. Il faut surtout se concentrer sur nous-mêmes.

Après coup, comment avez-vous expliqué la baisse de régime observée sur la phase retour ?

On a un groupe très jeune et on s’est peut-être cru un peu trop facile, que tout allait arriver trop vite. On s’est perdu dans ça. Après, on a commencé à enchaîner de mauvais résultats. Tout le monde au sein du club s’est peut-être un peu emballé. Être premier en décembre, on allait peut-être monter en Top 14 mais il y a une phase finale. On se dit que l’on était un peu trop jeune et que l’on aurait dû se fixer peut-être quelque chose de moins élevé. On a changé les objectifs en cours de saison donc ça a été un peu compliqué. On aurait dû garder qu’une seule ligne de conduite. Quand on s’est retrouvé premier, on était dans l’euphorie et l’on s’est dit que l’on allait jouer les deux premières places, du coup avec plus de pression. Cette année, on va viser la qualification comme beaucoup d’autres équipes. Si on est premier, tant mieux. Si on est sixième, c’est qu’on l’aura mérité. On vise toujours la qualification.

On peut dire que la déception n’est plus là, et que la place est à la fraîcheur ?

On n’en a pas trop reparlé mais le match de Bayonne nous a laissé sur notre faim. On a envie de repartir sur cette longue bataille pour continuer à faire avancer et grandir le club, en le montrant et en continuant à jouer. On est quand même une équipe solide devant et joueuse derrière. On a un bon collectif. Si on grandit, il n’y a pas de raison que les résultats ne suivent pas. On est plein d’envie.

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