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Que font les autres pour se préparer au Mondial ?

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Alors que les Bleus s’apprêtent à transpirer pour rattraper leur retard, leurs rivaux ne comptent pas faire autre chose. À quelques nuances près...

C’est une rengaine, qui revient tous les quatre ans. Un espoir qui rappelle celui des cancres, convaincus de pouvoir rattraper le retard accumulé toute l’année scolaire en redoublant d’efforts avant le bachot. Celui qui voudrait qu’en trois mois de préparation estivale, le XV de France puisse combler l’écart qui le sépare des meilleures nations. Comme si, précisément, ces dernières faisaient du tricot pendant ce temps…

Mais justement, que font-ils, nos concurrents ? Eh bien ils travaillent, parbleu. Tout aussi sérieusement que les Français, d’ailleurs, à la différence que ces derniers ont pris le parti d’effectifs plus élargis que les Bleus (50 pour les USA, 46 pour les Argentins, 44 pour les Irlandais et les Italiens, 42 pour les Gallois, à titre d’exemple). Toutes ces équipes ayant également choisi de démarrer à effectif réduit (comme l’Angleterre, avec 29 joueurs), désireuses de donner à tous quatre semaines de coupure complète avant de "lisser " les retours, en fonction des éliminations des uns et des autres, lorsque le "vrai " travail va commencer.

Des squads plus élargis

À ce titre, les options diffèrent… Si les Irlandais ont ainsi choisi de rester sur leur sol durant l’intégralité de la préparation (à Limerick et Galway), d’autres ont choisi l’exotisme, à l’image des Anglais qui se déplaceront à Trévise eu 22 juillet au 4 août, entre deux séjours à Bristol (du 14 au 18 juillet et du 12 au 16 août). La palme revenant toutefois aux Gallois, dont Warren Gatland souhaite toujours qu’ils soient l’équipe la mieux préparée du monde… Après avoir expérimenté la cryothérapie en Pologne puis sué sang et eau à Doha en 2015, les Diables rouges se prépareront à Hensol avant de s’envoler pour un stage en altitude à Fiesch (Suisse) et un ultime séjour en Turquie, pour expérimenter les températures attendues au Japon. Des séances qui seront menées par une vieille connaissance Paul Stridgeon, préparateur du RCT lors de son triplé européen. "Ces camps s’annoncent horribles, prévoyait dans les colonnes du Walesonline l’ailier George North. Ils sont destinés à vous mettre dans la meilleure forme de votre vie mais cela ne va pas sans souffrance. Tout est fait pour bâtir un état d’esprit, notamment en termes de discipline. Je me souviens qu’un jour, Jamie Roberts était arrivé cinq minutes en retard pour une réunion au petit matin. En punition, il avait dû aller nager une heure, avec interdiction de toucher le fond de la piscine ! Quant à moi, en Pologne, je me souviens avoir regardé les horaires des avions de retour tellement c’était dur… " Alors, sachant que les nations du Sud arriveront également en pleine bourre après avoir disputé le Four Nations difficile pour les Bleus de miser sur un état de forme supérieur. Le seul intérêt de la préparation consistant à arriver, au moins, sur un pied d’égalité par rapport aux autres.

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