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Le dernier coup de collier

Par BOURNIQUEL David
  • Après avoir éliminé Orthez, Mauléon, et Pamiers, les Issoiriens s’attaque à la dernière marche contre Rumilly pour décrocher le titre de champion de France de Fédérale 2. Photo DR
    Après avoir éliminé Orthez, Mauléon, et Pamiers, les Issoiriens s’attaque à la dernière marche contre Rumilly pour décrocher le titre de champion de France de Fédérale 2. Photo DR
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Les Auvergnats joueront dimanche la première finale de leur histoire en Fédérale 2. Récompense ultime d’une saison menée de main de maître.

Quatre-vingts minutes. Issoire est à quatre-vingts minutes d’un bonheur absolu que joueurs, staff et dirigeants n’osaient imaginer voilà dix mois, au commencement de la saison, alors que le club auvergnat allait se lancer corps et âme à l’assaut d’une poule 8 très relevée, où figuraient, entre autres, Limoges, Périgueux ou Vichy. Et même si la DNACG a mis son grain de sel dans le classement final de la poule, écartant pour raisons financières de nombreux prétendants à la qualification dont les trois sus-cités, Issoire a déroulé une saison régulière au plus-que-parfait, terminant large premier de la poule, bien loin des vicissitudes économiques subies par ses principaux concurrents.

Il faudra que Rumilly soit très puissant dimanche, dans l’écrin du petit stade de l’escale de Villefranche-sur-Saône, pour empêcher les hommes du charismatique président Claude Pojolat de toucher le "bout de bois". Car même si cette équipe auvergnate a connu beaucoup de succès cette saison, elle a aussi su faire preuve d’un esprit de corps et d’une maturité assez impressionnants. Au vrai, rien ne semble pouvoir stopper la folle marche en avant des Auvergnats qui ont évincé, tour après tour en phase finale, certains des favoris les plus sûrs de la compétition, aux premiers rangs desquels Mauléon et Orthez. Les deux bastions du sud-ouest sont tombés face à la puissance et à l’organisation des Auvergnats dont l’expansion, dans un futur proche, paraît évidente quelle que soit l’issue de la finale dimanche.

Jusqu’à présent, Issoire est couvert du linceul de la réussite. Cette équipe a "la baraka", preuve en fut encore faite en demi-finale face à Pamiers, lorsque la tentative de pénalité décisive du buteur appaméen est venue mourir sur le poteau issoirien, à la dernière minute de la rencontre, scellant la victoire auvergnate sur le score étriqué de 25-23. Sera-ce toujours le cas dimanche ? "La réussite, il faut la provoquer, glissait le président Pojolat, tout heureux de l’issue de la demi-finale. Pamiers a fait jeu égal avec nous et le sort nous a choisis. Sur l’ensemble de la saison, j’ai la faiblesse de penser que cette qualification est quand même méritée. Les joueurs sont à une marche d’un exploit incroyable."

Un précédent en match amical

À nouveau les joueurs issoiriens vont se confronter à un rugby qu’ils connaissent peu ou mal. "Nous avions déjà affronté cette équipe de Rumilly en match amical, prévient Claude Pojolat. Nous avions perdu de peu mais de l’eau a coulé sous les ponts depuis. Inutile de préciser que nous ne pouvons pas nous appuyer là-dessus pour imaginer des plans pour la finale de dimanche. Ce sera une tout autre équipe que nous aurons à affronter."

Alors qui de Rumilly ou Issoire sera le champion de France 2019 de Fédérale 2 ? Réponse dimanche !

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