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Jérémy Sinzelle : Le passe partout

  • Jérémy Sinzelle, le «utility back» rochelais, fait des merveilles au centre de l’attaque. Jérémy Sinzelle, le «utility back» rochelais, fait des merveilles au centre de l’attaque.
    Jérémy Sinzelle, le «utility back» rochelais, fait des merveilles au centre de l’attaque. Photo MO - DP
Publié le Mis à jour
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Ces derniers temps, le couteau suisse Jérémy Sinzelle semble s’épanouir au poste de trois-quarts centre. Est-il enfin fixé ?

On peut bien l’avouer, maintenant. Peu avant que ne débute le dernier Racing - La Rochelle, on a bel et bien acquiescé lorsque notre voisin de droite a soufflé cette absurdité à propos de la bataille du milieu de terrain : « Sinzelle, il va se faire emporter par Vakatawa et Chavancy. » Il n’en fut finalement rien et, à Colombes, c’est même l’ancien Toulonnais qui remporta haut la main son duel avec les internationaux d’en-face. « Vous croyez qu’il n’est pas gaillard ? s’étonne Julien Dupuy, son ancien coéquipier au Stade français. Sinzelle n’est pas loin de peser 97 barres, vous savez… »

Disons que de loin, quand il se trouve au milieu des titans du rugby pro, ça ne se remarque pas forcément. Au sujet de Jérémy Sinzelle, convenez que rien ne saute aux yeux de prime abord, sinon une vague ressemblance avec l’acteur Gilles Lellouche : le trois-quarts centre rochelais n’est pas surpuissant, il n’est pas hypra rapide et ne marque pas beaucoup d’essais. Il s’est malgré tout imposé, au fil de ces trois dernières saisons, comme l’un des attaquants les plus performants du Top 14. Dupuy poursuit : « Sur un terrain, il est capable de tout faire et reste très complémentaire avec Geoffrey Doumayrou. Je trouve que ce poste de trois-quarts centre est celui qui lui va le mieux, dans la mesure où il sait faire jouer les autres. Jérémy est un très bon deuxième ouvreur. »

Au centre, son meilleur poste

Visiblement épanoui au milieu du terrain, où il vient d’enchaîner ses trois dernières titularisations, Jérémy Sinzelle est capable d’occuper tous les postes de la ligne de trois-quarts et l’an passé, du 9 au 15. « Je n’ai pas été surpris lorsque Patrice (Collazo) l’a essayé en numéro 10, analyse Christophe Laussucq, qui fit venir Sinzelle de Toulon au Stade français à l’été 2012. Lorsque j’ai découvert Jérémy, il n’avait joué qu’à l’aile. Je trouvais pourtant qu’à ce poste, il manquait de vitesse et n’avait pas les qualités nécessaires de vitesse pour exploser. Je l’ai donc essayé au centre et ça a tout de suite fonctionné. »

C’est à ce poste que Laussucq, futur entraîneur du SUA, avait détecté le plus fort potentiel de Sinzelle et c’est à ce poste que Garbajosa l’a le plus titularisé cette saison (11 fois en 17 titularisations), en Top 14. Jusqu’à ce que le couteau suisse du Stade rochelais pousse carrément le rustique Levani Botia hors du groupe. Étonnant, non ?

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