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Barraque : « Globalement, le bilan est positif »

Par Lény-Huayna TIBLE
  • Jean Pascal Barraque (France) contre les Samoa
    Jean Pascal Barraque (France) contre les Samoa Icon Sport
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Le capitaine français, Jean-Pascal Barraque revient sur le week-end parisien, sur le bilan et les performances des Bleus ainsi que sur les échéances à venir pour France vii.

Midi Olympique : Que retenir de cette étape parisienne ?

Jean-Pascal Barraque : On a fait preuve d’un bon état d’esprit durant tout le week-end. À l’image de ce match contre le Kenya (les Bleus se sont imposés "à la mort subite"), nous n’avons jamais rien lâché. Notre premier jour (le samedi) a été très compliqué à gérer parce que nous perdons contre le Japon lors de notre entrée dans le Tournoi. Nous arrivons à battre l’Écosse mais nous subissons un nouveau revers contre la Nouvelle-Zélande malgré un match encourageant. Nous arrivons à nous qualifier grâce au goal-average, ce qui n’arrive pas souvent d’ailleurs. Ensuite, en quart de finale nous arrivons à faire déjouer les Fidji en première mi-temps avant de finalement lâcher. Nous étions présents dans le combat et dans l’intensité. C’est une défaite rageante et c’est dommage. Alors si je dois retenir les points positifs de ce week-end, je dirais que c’est notre caractère et surtout notre mental. Nous avons su profiter de l’ambiance incroyable chez nous en France.

On sent que vous êtes proches des meilleurs justement… Qu’est-ce qui vous manque pour les battre plus régulièrement ?

J.P.B. : Il nous manque surtout de la régularité sur le terrain. Plus de maîtrise et plus de confiance. Lors de certains matchs, nous nous laissons trop aller. Nous lâchons trop facilement des ballons et sur certains secteurs de jeu, nous sommes parfois trop suffisants. Plus généralement, à l’image du match contre les Fidji, il nous manque un peu de réalisme. Nous ne sommes pas assez tueurs. Sur certaines phases de combat, nous manquons aussi d’agressivité par moments. Mais regardez nos derniers tournois. Notre niveau de jeu n’a strictement rien à voir avec ce que nous avons produit en début de saison. Il faut qu’on se dise que ce n’est plus un exploit de battre les meilleurs, mais une habitude à prendre. Il faut avoir confiance en nous, conscience de nos forces tout en progressant sur nos faiblesses.

Même s’il vous reste un tournoi qualificatif pour les Jeux Olympiques dans quelques semaines, quel bilan tirer de cette saison sur le circuit mondial ?

J.P.B. : Tout n’a pas été facile cette année, mais à l’image de ce week-end, nous n’avons jamais baissé les bras. Mais il ne faut pas oublier que nous revenons de loin. Au tournoi de Las Vegas, nous finissons dernier. À Vancouver, nous arrivons à aller en finale en battant des grosses équipes. Même chose à Hong Kong quelques semaines plus tard. À Singapour, nous connaissons des débuts difficiles avant de remporter trois matchs consécutivement. Au final, nous participons à cinq phases finales de Cup. C’est une première pour nous en 10 étapes. Globalement, c’est un bilan très positif. Mais la saison n’est pas encore terminée pour nous puisque nous avons encore un dernier tournoi qui pourrait nous permettre d’aller à Tokyo pour les Jeux Olympiques (en 2020) à Colomiers mais aussi un à Moscou. Nous avons une semaine de repos avant de partir en stage et de se remettre au travail et préparer au mieux ce rendez-vous. Nous avons engrangé beaucoup de confiance ces dernières semaines. Il ne faut plus se poser de questions et gagner nos derniers matchs. 

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