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Brive : au pied de la montagne

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    Brive au pied de la montagne Icon Sport
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Face à des Isérois en quête de survie, les Corréziens pourront s’appuyer sur l’indéfectible soutien de leur public. Et leur force de caractère.

Les Brivistes ont ravalé tant bien que mal leur frustration en début de semaine pour basculer sur la dernière opportunité de montée qui s’offre à eux. "C’est rageant mais il faut arrêter de s’apitoyer sur notre sort", délivrait un Arnaud Mignardi, bien décidé à offrir avec ses coéquipiers un final en forme d’apothéose aux supporters du CABCL. Historique du groupe briviste, le centre au bandeau n’y est pas allé par quatre chemins, se joignant aux propos de Saïd Hirèche et François d’après-finale : "Il faut qu’on ait la rage de se rattraper, de gagner. Il faut vraiment se servir de cette frustration de la finale pour basculer sur ce barrage d’accession avec un esprit plus tueur, plus méchant, plus pragmatique." Sans oublier de "ne plus faire de cadeaux à l’adversaire."

Pas l’heure des regrets

C’est que Brive, malgré son engagement sans faille et son intensité mise sur chaque point d’impact, a appris très cher ce qu’il pouvait en coûter d’un trop-plein d’indiscipline (treize pénalités sifflées contre en finale). Cette semaine en Corrèze, même si l’honnêteté du corps arbitral n’était à aucun moment remis en question, la pilule avait toujours du mal à passer, notamment dans l’interprétation des fautes en mêlée fermée et sur le dernier ballon porté bayonnais. Même si comme le reconnaissait en beau joueur Arnaud Mignardi, "nous avons fait trop de fautes et nous n’avons pas assez marqué sur nos temps forts. Nous avons été pris par l’événement. Ce groupe est plus jeune que les années précédentes, il ne faut pas l’oublier." Comment expliquer autrement l’étonnant manque de lucidité à certains moments ? Pour guérir de cette blessure, l’appel à la révolte et à la mobilisation générale a donc été sonnée tout au long de la semaine. Il avait en fait trouvé ses racines sur le chemin retour du Hameau. En s’arrêtant sur une aire d’autoroute - celle du Frontonnais précisément - dans les environs de Montauban, les joueurs brivistes ont compris en voyant les 500 à 600 supporters à l’arrêt, immatriculés 19 et aux drapeaux noir et blanc qu’ils n’étaient pas seuls dans leur peine. Et que ce dimanche, ils seront "près de 15 000 contre 23 Grenoblois" dixit Mignardi. Même si les Isérois, à l’état de fraîcheur plus certain avec sept matchs en moins dans les pattes sur l’ensemble de la saison ne "seront pas cueillis à froid car ils savent dans quel traquenard ils viennent se mettre." Brive voudra néanmoins montrer "la force de tout un peuple, la force de tout un club. Avec le peu de batterie qu’il nous reste il faut qu’on sorte du match totalement à plat. Maintenant, c’est clair : que ça se passe bien ou mal, il faut que nous n’ayons aucun regret."

Brive-Grenoble ou le dernier combat d’Arnaud Mignardi et de tous ses coéquipiers

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