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Montpellier : Qualifiés, mais dans quel état ?

  • La joie des Montpelliérains après leur victoire à Clermont
    La joie des Montpelliérains après leur victoire à Clermont Icon Sport
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Bien qu’euphoriques, les Montpelliérains ont dû puiser au fond d’eux-mêmes pour arracher une place en phases finales. Seront-ils assez frais, à Lyon ?

Commençons par les choses qui fâchent : la dernière fois que Montpellier s’est déplacé à Gerland, les coéquipiers de Benoît Paillaugue ont encaissé 8 essais et 55 points. Vu que le MHR n’avait été guère plus brillant lorsqu’il avait accueilli les balèzes de Pierre Mignoni dans l’Hérault (14-25), tout porte à croire que la bande à Cotter n’a pas la moindre chance, ce week-end, dans la capitale des Gaules. Convenez pourtant que l’équipe montpelliéraine ayant mordu la poussière en phase régulière, face au Lou, n’a plus rien à voir avec le clan de lions qui fait actuellement trembler tout le Top 14.

Picamoles et du Plessis espérés

Rescapés d’une saison en enfer, les Cistes sont actuellement portés par un irrépressible courant de confiance, s’épanouissent enfin dans un jeu moins stéréotypé qu’il ne l’était il y a peu, compensent par une exemplaire solidarité ce que les absences, subies ou pas, de Jannie du Plessis, Kélian Galletier, Louis Picamoles, Misha Nariashvili, Ruan Pienaar, Johan Goosen ou Frans Steyn leur font perdre en talent pur. "Ce quart de finale s’annonce passionnant et très disputé, confiait samedi soir le numéro 8 Clermontois Damien Chouly, à l’issue de la qualification héraultaise. Lyon et Montpellier sont deux équipes organisées et très denses. Mais à mes yeux, le Lou est plus mobile…"

Au vrai, dans quel état physique les Montpelliérains débarqueront-ils à Gerland ce week-end ? Bien qu’euphoriques et (quasiment) intouchables depuis leur défaite face à Perpignan, mi-février, ils ont tellement donné pour se relancer en Top 14 qu’ils ont nécessairement laissé beaucoup d’influx nerveux dans cette reconquête. À l’opposé, aucun des présumés titulaires lyonnais — si ce n’est Liam Gill — ne jouait à Grenoble samedi dernier et, en ce sens, les joueurs de Pierre Mignoni auront le temps d’avance dont ils étaient dépourvus l’an passé, à l’instant où le MHR leur roulait dessus en demi-finale (40-14).

Reste à savoir si les Montpelliérains pourront oui ou non compter sur les quelques retours capables de transcender une équipe à la fois euphorique et émoussée. Louis Picamoles, ralenti par une commotion cérébrale, sera-t-il rétabli ? Qu’en sera-t-il de Fulgence Ouedraogo et Gabriel Ngandebe, eux aussi absents du dernier voyage en Auvergne ? Et puis, la cuisse de Bismarck du Plessis aura-t-elle eu le temps de cicatriser ou alors, le jeune Youri Delhommel, quoique brillant au Michelin, devra-t-il encore se fader 80 minutes ? Autant de questions auxquelles devra répondre Vern Cotter, ce début de semaine… 

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