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Les barrages, délice français

  • Castres soulevant le Brennus en 2018 après avoir terminé 6èmes de la phase régulière.
    Castres soulevant le Brennus en 2018 après avoir terminé 6èmes de la phase régulière. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Depuis 2010, il y a toujours eu un barragiste en finale. Retour sur un phénomène fascinant.

Le rugby français aime les phases finales. C'est la seule solution que nous avons trouvée pour expliquer une réalité. Depuis 2010 et la création des barrages, il y a toujours eu un barragiste en finale du championnat, y compris des équipes qui avaient dû jouer ces « faux quarts » à l'extérieur. Mieux, Clermont en 2010, le Stade Français en 2015, le Racing en 2016, Castres en 2013 et 2018 ont fini champions. Les deux premières places de la saison régulière ne sont donc pas vraiment significatives pour avoir le droit de brandir le Brennus ou même de se retrouver au Stade de France. Cette jeune tradition perpétue le culte des longues processions d'autrefois quand il fallait passer par au moins quatre matchs éliminatoires, voire cinq ou six, pour se retrouver en finale. La légende du championnat français s'est créé là-dessus, avec ses calicots, ses drapeaux et ses déplacements massifs. Ses surprises aussi avec comme porte-étendard, Grenoble en 1954 ou Bègles en 1969, champions sur qui personne n'aurait parié à l'issue des matchs de poule. La palme revenant à notre avis à Toulon sacré en 1992, après avoir frôlé la descente au cœur de l'hiver (septième de sa poule avant les seizièmes de finale).

Les joueurs de Montpellier après leur victoire face à Clermont
Les joueurs de Montpellier après leur victoire face à Clermont Icon Sport

Les phases finales à 32 ou à 64 sont un lointain souvenir, mais la culture est restée. On dit désormais que les barragistes des temps modernes puisent dans ces matchs du printemps, une dynamique et un appétit qui les relance avant le moment fatidique. On dit aussi que les favoris pâtissent d'une coupure qui leur coupe les jambes..... Le débat est infini. L'an passé, le Castres Olympique de Christophe Urios avait terminé sixième avant de terrasser Toulouse chez lui et le Racing qui lui semblait si supérieur. Un peu plus, on se dirait que les équipe ont intérêt à perdre certains matchs de ci de là, presque par superstition ou par respect de l'Histoire.

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