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Lacombe : « Je ne pouvais pas refuser cette opportunité »

  • Virgile Lacombe (Lyon)
    Virgile Lacombe (Lyon) Photo Icon Sport
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Avant de devenir l’entraîneur des avants du Stade toulousain où il s’est engagé mercredi, il tire ses dernières cartouches en tant que joueur. En espérant une fin parfaite…

Les pieds nus sur le carrelage, les joues encore rougies par le feu du combat et les yeux pétillants de joie, Virgile Lacombe l’avoue : "J’ai des journées très chargées en ce moment…" Parce qu’il deviendra la saison prochaine l’entraîneur du Stade toulousain, qui a officialisé ce mercredi son arrivée en remplacement de son vieil ami, William Servat. Mais aussi parce qu’outre sa fin de saison en tant que joueur, le talonneur du Lou se débat en plus avec l’équipe espoirs de son club. "Je suis engagé avec eux depuis le début de cette saison, j’étais chargé de la défense et de la touche. Et en ce moment, on prépare la saison à venir, on construit l’effectif. Cela me mobilise trois fois par semaine." Excès de zèle ? Sûrement pas. Parce qu’il y a quelques semaines encore, c’est bien vers l’entraînement à plein temps de cette équipe que Virgile Lacombe se dirigeait. Jusqu’à ce que le hasard vienne tout chambouler… "Je viens tout juste d’acheter une maison à Chaponost, au sud de Lyon. L’idée, c’était de m’installer pour donner un peu de stabilité à ma famille, qui n’en a pas beaucoup eue ces dernières années. Ce que je m’étais mis en tête en début de saison, c’était de faire une année supplémentaire en tant que joueur si Lyon me le proposait." Ce qui n’a pas été le cas. L’unique opportunité en ce sens venant d’ailleurs… de Toulouse ! "C’est vrai, les premiers contacts que j’ai eus avec le Stade, c’était en tant que joueur. Pour la saison prochaine en tant que joker médical ou joker Coupe du monde, toutes les options étaient ouvertes…" Rien d’assez concret et lisible, toutefois, pour passer à côté de sa première idée de reconversion auprès des espoirs du Lou. "Cela avait été très dur de refuser une proposition de Toulouse en tant que joueur, mais à partir du moment où j’ai fait le choix d’aller vers une carrière d’entraîneur, l’idée d’arrêter ma carrière de joueur est devenue claire dans ma tête. Et puis, quand William (Servat, N.D.L.R.) a pris sa décision de rejoindre le staff de l’équipe de France alors que Jean Bouilhou venait d’acter son départ à Montauban, j’ai reçu un coup de fil du président du Stade toulousain, qui me demandait si j’étais formellement engagé auprès de Lyon comme entraîneur. Ce n’était pas encore le cas… Je ne pouvais pas refuser cette opportunité."

D’autant que celle-ci n’est pas le fruit d’un caprice mais bien d’une vocation, entamée voilà quelques saisons. "Quand j’étais au Racing, j’ai passé mon Dejeps (Diplôme d’état jeunesse, éducation populaire et sport). Il me reste encore à passer le DES mais sachant que plusieurs membres du staff de Toulouse en sont titulaires, ça ne constituera pas une priorité. L’urgence sera plutôt de m’imprégner de ce qui a été mis en place au sein du staff, depuis quelques saisons."

Une apothéose en finale ?

Une mission qui devra toutefois attendre encore quelques semaines, et la fin d’une carrière de joueur dont Lacombe peut de bon droit se montrer fier. "Je n’ai pas eu un parcours commun, mais il a été très constructif, en tant que rugbyman et en tant qu’homme. J’ai eu la chance d’aller à la découverte d’autres cultures, d’autres gens, d’autres langues. J’ai aussi eu une particularité : partout où j’ai joué, les concurrents à mon poste étaient internationaux. D’ailleurs, j’espère que ce théorème va se vérifier très vite pour Mickaël Ivaldi, à qui je souhaite de disputer la prochaine Coupe du monde." Une échéance toutefois moins pressante que les phases finales qui se présentent, pour lesquelles le Foyen espère que son équipe saura tirer les leçons de son passé récent. "Le Lou a pris conscience qu’il peut aller au-delà d’une demi-finale. Ce sera évidemment très dur contre Montpellier, mais j’ose espérer que si on parvient à passer, le groupe sera prêt à ne pas se reposer sur ses lauriers." Jusqu’à, pourquoi pas, envisager une apothéose en finale contre Toulouse ? "Je ne sais pas si ce serait l’idéal, mais ça me ferait chaud au cœur". Et constituerait un épilogue rêvé à la bucolique de Virgile…

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