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Brive - Bayonne : la bonne piqûre de rappel

Par Midi Olympique
  • Stuart Olding s'échappe.
    Stuart Olding s'échappe. Diarmid Courrèges
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Fébriles à l’entame, les Corréziens ont dû s’employer pour l'emporter face à Bayonne. Et Stuart Olding a une nouvelle fois pesé de toute sa classe pour offrir aux siens un quinzième succès à domicile.

Une vraie opposition. Franchement, ce n’est pas pour dénigrer la valeur des Carcassonnais qui étaient venus avec une équipe composée en grande partie d’Espoirs et de JIFF en ramasser plus de cinquante il y a trois semaines mais cette fois-ci pour le dernier match de leur saison régulière dans un stadium incandescent, vrombissant à chaque attaque des siens, en mode phases finales, Brive a trouvé à qui parler dimanche après-midi. "Ça nous prépare pour la suite", soufflait un Matthieu Voisin qui n’a pas rechigné dans les rucks et présentait les stigmates d’un féroce combat, bandeau sur le front et visage tuméfié avec une belle arcade ouverte. Le troisième ligne, pas avare pour un sou dans les grattages et dans le travail de l’ombre ne ressentait aucune euphorie particulière quant au ticket validé pour une demi-finale à domicile et aux deux semaines de préparation qui vont se présenter pour les Corréziens. "Je ne sais pas si c’est une bonne chose de souffler. Regardez Montauban la saison passée. Ça peut être à double tranchant, ceux qui vont jouer les barrages vont être dans le rythme donc en demi ce sera à nous de répondre présents d’entrée."

Chose que Brive n’a pas su particulièrement bien faire face à Bayonne. "On savait que ça allait être difficile et notre entame de match nous a mis dans la difficulté. Il y avait de la nervosité, de la fébrilité et leur essai nous a fait cogiter" soulignait Franck Romanet qui préférait retenir la deuxième mi-temps et la capacité du CABCL à "imposer son rythme contre le vent, à se resserrer et à jouer plus proches les uns des autres. Quand nous jouons en avançant, nous sommes vraiment dangereux."

Les étincelles d’Olding

Avec la présence d’un Stuart Olding des grands jours, tout s’éclaire plus facilement aussi, serions-nous tenté de dire. L’Irlandais auteur de coups de pied monumentaux en première période – certes avec l’appui du vent- a peut-être tapé un renvoi direct en touche à la 53e mais il a éclaboussé encore une fois la rencontre de tout son talent avant l’heure de jeu. Un double crochet intérieur et une relance terrible depuis ses 22 pour une passe pour Muller puis un relais avant de mettre sur orbite Retief Marais. Quatre minutes plus tard, sur un pas, l’international irlandais envoyait Franck Romanet vers l’en-but en jouant parfaitement le deux contre un.

"Ce ne sont plus les mêmes matchs, une autre saison démarre" avertissait humblement justement le receveur de cette offrande. Aux grands matchs, les grands joueurs paraît-il. En.D.

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