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Ce Racing est malade

Par Midi Olympique
  • Camille Chat a été l’un des seuls Racingmen à surnager, notamment au centre de l’attaque francilienne. Photo Icon Sport
    Camille Chat a été l’un des seuls Racingmen à surnager, notamment au centre de l’attaque francilienne. Photo Icon Sport
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Racing 92 Battus par une équipe du Stade français décimée, les Racingmen sont toujours en position de se qualifier mais leur état de forme inquiète, pour dire le moins...

Après la fessée reçue en Béarn chez de valeureux mais peu géniaux Palois, les Racingmen avaient distribué les bonnets d’âne : exit Wenceslas Lauret, trop maladroit au Hameau ; exit Cedate Gomes Sa, fébrile en mêlée fermée ; au placard Finn Russell, désinvolte le week-end précédent ; au boulot Simon Zebo, coupable d’un deux contre un vendangé dans ce même match. Passé l’orage, on aurait pu croire que la grande lessive opérée par les deux Laurent, Patricio Noriega et Chris Masoe allait fonctionner, que les Ciel et Blanc, à défaut d’être bons, seraient au moins revanchards. Verdict ? Dans un derby où le Stade français présenta une équipe "ter", le club des Hauts-de-Seine a probablement livré sa performance la plus pauvre depuis le début de saison : peu sereins en conquête directe, indisciplinés au possible, maladroits comme jamais et au final impuissants, les coéquipiers de Juan Imhoff ont touché le fond dans un match qui était, sinon vital, au moins très important dans la course à la qualification. Mais que se passe-t-il, nom d’un chien, au Racing ? Est-ce la défaite en quarts de finale de Coupe d’Europe qui n’a pas encore été avalée ? Ou alors, est-ce le départ annoncé de Laurent Labit qui, soudainement, a renversé des fondations qui paraissaient jusqu’ici inébranlables ? Probablement les deux, mon général…

Quatrième défaite à domicile !

Face aux soldats roses, la grosse machine des Hauts-de-Seine n’a pas seulement perdu son quatrième match à domicile cette saison, toutes compétitions confondues. Au printemps 2019 et alors qu’elle devrait être au sommet de sa puissance, cette équipe ronronne, recule et pour tout dire, inquiète. À Nanterre, dimanche après-midi, ils ne sont que très peu à avoir évolué à leur niveau réel. On citera, en vrac, le précieux Boris Palu, Leone Nakarawa par intermittence, Camille Chat dès lors qu’il n’était pas en position de trois-quarts centre, Virimi Vakatawa quand il rentrait à pleine vitesse dans une ligne de défense courageuse, mais peu organisée. Pour le reste, nom de Zeus, c’était plutôt faiblard et, en tout cas, sans commune mesure avec ce qui fut aperçu en début de saison, alors que les Ciel et Blanc se promenaient en Champions Cup et imposaient le respect en championnat.

Pour autant, tout est-il fichu ? Loin s’en faut. Dans son malheur, le Racing 92, actuellement sixième du Top 14, a aussi la chance de disputer ses deux dernières rencontres à Agen et Perpignan, deux équipes a priori plus faibles et qui n’auront plus rien à jouer, sinon leur honneur, sur ces matchs-là. Pour le Racing 92, le danger pourrait seulement venir d’un écroulement majuscule, lequel permettrait à Montpellier ou Paris de le coiffer sur le poteau lors du sprint final. Passée la gifle d’un derby bâclé, le club des Hauts-de-Seine a donc quinze jours devant lui pour "se remettre la tête à l’endroit", comme on dit dans le milieu. En a-t-il les moyens ? C’est une certitude. En a-t-il vraiment l’envie ? À la lumière du peu d’agressivité dégagé lors de ses deux dernières sorties, on viendrait presque à en douter…

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