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Lizo Gqoboka : « Je dois énormément à Daan Human »

Par Propos recueillis par Ken Borland, correspondant (avec S.V.)
  • Lizo Gqoboka
    Lizo Gqoboka Muzi Ntombela / PA Images / Icon Sport
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Lizo gqoboka, pilier des Bulls, élu homme du match, le gaucher a joué un grand rôle dans la victoire face aux Waratahs. 

Votre capitaine Duane Vermeulen a déclaré que l’équipe devait sa victoire à sa mêlée. Que ressentez-vous ?


Il a vraiment dit ça ? C’est gentil de sa part… Je m’efforce simplement de progresser chaque week-end. Je dois beaucoup à notre entraîneur de la mêlée, Daan Human, dont le travail a permis de reconstruire la mêlée des Bulls ces dernières années. Daan implique tout le monde dans ce travail, même les flankers. Il insiste sur le fait que c’est un effort de huit hommes.

Comment s’est déroulé votre duelavec le pilier des Wallabies, Sekope Kepu ?


Déjà, j’ai bien préparé ce duel en passant toute la semaine devant mon ordinateur ! De nos jours, on ne peut plus se permettre de se pointer au match sans l’avoir préparé, même si on est en forme. Il faut faire ses devoirs. L’analyse vidéo nous permet d’identifier les forces et les faiblesses de l’adversaire, ainsi que de voir ce qu’il fait sous pression. C’est ce que j’ai fait.

Vous vous êtes également illustré par votre activité dans le jeu courant…


Les piliers gauche modernes doivent faire ce boulot. On ne peut plus se permettre de marcher de mêlée en mêlée. Il faut être mobile, participer au jeu, charger, passer, plaquer…

Comment travaillez-vous avecvotre partenaire à droite Trevor Nyakane ?


La continuité est la clé de la réussite de notre travail. On pousse ensemble depuis plus de trois ans maintenant et nous sommes contents de voir que le travail paie. Trevor et moi gagnons en confiance et il me tire vers le haut. Il faut aussi saluer l’entrée en jeu de Simphiwe Matanzima, qui a fait une superbe course et marqué l’essai de la victoire. C’est un gros bosseur et je suis sûr que de grandes choses l’attendent.

Vous avez déjà été convoqué avec les Springboks et avez même voyagé avec eux enEurope en 2016 mais n’y avez jamais joué. Espérez-vous que votre tour vienne en cette année de Coupe du monde ?


Je l’espère ! Mais encore une fois, je me concentre sur mon travail de tous les jours et j’essaye d’être meilleur chaque semaine. Même si je ne compte pas encore de cape avec les Springboks, le fait d’avoir travaillé au plus près d’eux m’a énormément apporté. Je sais ce que l’on attend de moi et j’aime la culture des Boks. Le déroulement de cette saison me rend optimiste et enthousiaste mais il me reste encore du chemin.

Comment êtes-vous devenu professionnel ?


J’ai contacté la Eastern Province et je les ai harcelé au téléphone tous les jours, en leur demandant de me laisser ma chance. Il me demandaient une vidéo de mes matchs scolaires mais je n’avais pas joué au niveau scolaire, j’ai commencé à 19 ans. Au bout de trois semaines, ils ont cédé et m’ont convoqué pour un essai. J’étais fou de joie. Ils m’ont même offert un billet d’avion ainsi qu’une nuit d’hôtel. Tout ça pour jouer au rugby ! C’était irréel. Et me voilà.

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