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Semaine Cruciale pour les féminines du Racing 92

Par G.C.
  • Une joueuse du Racing-Nanterre Une joueuse du Racing-Nanterre
    Une joueuse du Racing-Nanterre DR
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Les franciliennes seront reléguées en fédérale 1 si la dernière journée ne leur est pas favorable. 

Les représentantes du Racing 92 quitteront l’élite féminine en cas de journée défavorable dimanche. Les tenants et les aboutissants de cette dernière journée de l’élite 2 sont clairs. Les Franciliennes sont avant dernières du championnat. À l’heure actuelle, elles sont dans le wagon de la relégation avec les Biterroises. Elles ne s’en sortiront qu’à la faveur de deux conditions : battre Béziers ce week-end, et s’en remettre ensuite à une défaite de Perpignan contre Narbonne dans le derby de l’Occitanie, pour passer devant les Perpignanaises et se sauver à leur place. Le cas d’une égalité au classement leur étant défavorable — les Perpignanaises les devanceraient au bénéfice des points terrains acquis entre les deux équipes — les Franciliennes doivent impérativement finir devant leurs concurrentes. Elles déplorent trois points de retard, si bien qu’un succès simple contre Béziers ne suffirait pas si les Perpignanaises prenaient un bonus défensif contre Narbonne. En résumé : les Nanterriennes doivent remporter un succès bonifié pour maximiser leurs chances de s’en sortir. Dans le cas contraire, elles seront en Fédérale 1. La semaine est cruciale.

Démission de l’entraîneur

Il y a dix jours, l’entraîneur Stéphane Tisné a décidé de démissionner du poste qu’il occupait depuis deux ans. Il n’a pas souhaité commenter sa décision, mais il l’a prise sur la difficulté à faire grandir cette équipe sans grands moyens mis à sa disposition. C’est son adjoint Vincent Lagassé qui a repris les commandes, aidé par Céline Groisier et Sébastien Rousselet. Et tous les trois devront préparer ce match sans quelques-unes de leurs joueuses cadres. La buteuse Julienne Vasconsin s’est fait une rupture des ligaments croisés du genou. L’ailière Sandra Deluard a arrêté pour raisons professionnelles, la seconde ligne Agathe Ponge a subi une commotion, et l’ailier Juliette Sorret a dû jeter l’éponge à son tour. Si bien que la jeune troisième ligne cadette Anaïs Dubois débutera la rencontre. « D’un côté, les joueuses ne vivent pas la pression de cette situation, parce qu’elles ont toujours eu la baraka, commente Vincent Lagassé, qui fait référence à la montée en élite 2 obtenue sur tapis vert et au maintien acquis de justesse la saison dernière. Mais de l’autre, les enjeux sont importants. Sur le plan économique, il y a une subvention du conseil général en jeu. Si on descend, vu la concurrence en Fédérale 1, on ne sait pas quand le club pourra remonter. Nous allons tout faire pour que cela n’arrive pas, en priant pour Perpignan ne crée pas l’exploit contre Narbonne. »

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