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La fin d'un cycle pour Castanet

Par Daniel DROUET
  • Avec un maillot spécial, Quentin d’Aram de Valada peut raccrocher les crampons l’esprit libre. Avec un maillot spécial, Quentin d’Aram de Valada peut raccrocher les crampons l’esprit libre.
    Avec un maillot spécial, Quentin d’Aram de Valada peut raccrocher les crampons l’esprit libre. D.D.
Publié le Mis à jour
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L’année de ses 50 ans et pour ses dix ans en fédérale 1, le club haut-garonnais ne se qualifiera pas. Pour la deuxième fois seulement de la décennie.

Le miracle face à l’invincible Valence-Romans n’a pas eu lieu, les minces espoirs de poursuivre la saison se sont envolés samedi soir à une journée de la fin. La déception est grande mais elle pouvait être prévisible. Castanet est passé à côté de sa saison. En perdant six fois à la maison et en prenant des « casquettes » de plus de 50 points à Valence et à Narbonne, le constat ne pouvait être autrement. D’un côté, c’est le recrutement qui est pointé par le staff, d’un autre, cette rude concurrence dans la banlieue toulousaine avec un budget loin d’être modulable. « Nous avons manqué notre casting de septembre et avec des différentes blessures, l’effectif s’est retrouvé amoindri. Les joueurs sont restés concernés sans pouvoir toutefois monter d’un cran, une motivation nécessaire à ce niveau. » 

L’avenir passera par la formation

Thierry Fossat, entraîneur depuis quatorze ans (deux saisons blanches) dont neuf en Fédérale 1, tire un trait tout à fait personnel de sa dernière saison au complexe de Lautard. Il est à la recherche d’autres motivations comme la formation ou la responsabilité d’une nouvelle équipe vers d’autres horizons. Avec lui, plusieurs joueurs comme l’emblématique capitaine Quentin d’Aram de Valada arrêteront leur carrière ou partiront sous d’autres cieux. Une fin de cycle qui ne demande qu’à repartir de plus belle. Pour Éric San Vicente, le mentor des lignes arrières, même s’il reconnaît un effectif en qualité trop juste à certains postes. « La carburation collective a fait défaut. » Il poursuivra l’aventure avec Julien Sidobre qui a donné son accord. Il reste cette dernière confrontation à Saint-Sulpice que beaucoup voyaient comme un seizième de finale avant l’heure. Ce ne sera pas le cas. Seuls les locaux, auront ce privilège. Fort de la labellisation en 2017 jusqu’en 2021 par la Fédération, le centre de formation connaît un succès de par sa fréquentation et sa qualité dans l’encadrement. Déjà reconnu dans les équipes de jeunes, Castanet a voulu mettre une corde dans son arc, dans le but de pérenniser, sa place dans ce plus haut niveau amateur. 
Cette année, les espoirs fédéraux sont sortis de poule et dans la cour des grands, ils font mieux que se défendre. Mais c’est surtout au niveau de l’intégration de certains jeunes que la satisfaction est palpable. Des joueurs comme Sabathier, Manent, Abescat ont eu droit à des passages plus ou moins longs en Fédérale 1. « Nous voulons rajeunir notre effectif et donner la chance à des jeunes joueurs. Nous pouvons préparer sereinement et en avance la future saison. » Le directeur sportif, Fabrice Delpech ne prend pas cette saison comme un frein mais comme un accident de parcours avec de multiples paramètres pas toujours positifs. 

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