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À la croisée des chemins

Par Guillaume CYPRIEN
  • Avec deux succès, le parcours des phases finales sera plus praticable Avec deux succès, le parcours des phases finales sera plus praticable
    Avec deux succès, le parcours des phases finales sera plus praticable Hugo Pfeiffer
Publié le
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Les jocondiennes peuvent finir premières de leur poule et améliorer leur chance de montée en élite 2.

La formation de Joué-les-Tours se trouve encore à ce jour en position ambiguë. Leader de sa poule, ses deux derniers matchs peuvent l’envoyer au choix, en phase finale sur un parcours abordable, en phase finale sur un parcours très chaotique, ou l’éliminer de la compétition. Les Jocondiennes devront se défaire dimanche des réservistes de Villeneuve-d’Ascq, pour être certaines de finir à l’une des deux premières places qualificatives, puis des filles de Rueil pour terminer première de leur poule, et profiter d’un tirage supposé meilleur lors des matchs couperets. à ce jour, leur première place qui les range au rang de troisième meilleure équipe de la division, derrière Montpellier et Dax, les enverrait en quart de finale contre les Rennaises, qui les talonnent dans leur poule. Elles peuvent aussi achever la phase préliminaire à la septième place nationale, et se frotter aux Dacquoises dès le premier tour. Ce n’est pas exactement la même histoire. Les Dacquoises ont tout remporté et bonifié neuf de leurs douze succès. Les rencontrer uniquement sur le match sec des demi-finales pour la montée en Elite 2, est objectivement le meilleur des plans. « On ne sait jamais ce qui peut se passer en phases finales, et tout le monde peut perdre contre tout le monde, mais on essaye malgré tout de se construire le parcours le plus rationnel possible », abondait l’entraîneur Hugues Lhomet.

Sans Stéphanie Thierry ?

Les filles de Joué-les-Tours bénéficieront lors de ces deux rencontres de l’avantage du terrain. Les Lilloises, les seules qui les ont battues jusqu’à présent, viendront à Joué-les-Tours les premières, et les Rueilloises en suivant. Un bémol : les Jocondiennes devront peut-être se passer de leur ouvreuse Stéphanie Thierry, qui passera aujourd’hui une IRM de contrôle pour évaluer un diagnostic de pubalgie. Et la pilier Rebecca Acosta les a quittées pour assister à un mariage aux Etats-Unis. «Mais le groupe est cohérent et doit pouvoir évoluer à son niveau sans ces deux joueuses cadres, estime Hugues Lhomet. De toute façon, nous rentrons dans une période trop importante pour nous soucier de nos petits problèmes. Ces deux matchs peuvent tout changer. Pour le rugby d’Indre-et-Loire, et pour la Ligue du Centre Val-de-Loire, où le rugby de haut niveau n’existe plus, nous pouvons représenter réaliser quelque chose de fort, et de tout à fait nécessaire. »

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