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Allo maman BO.BO

Par Jean-Marc Authié
  • Maxime Lucu (Biarritz)
    Maxime Lucu (Biarritz) Icon Sport
Publié le Mis à jour
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La victoire était impérative. Aurillac s'est pris les pieds dans le plat pour la troisième fois cette saison, peut-être celle de trop, face à des Biarrots très joueurs.

Sous une pluie battante et avec le vent, Aurillac entame tambour battant la rencontre. Une domination qui se traduit par six points au pied de Joris Segonds sur ses deux premières tentatives (3e et 18e). Ensuite, c'est le BO qui donne le tempo. Les Basques n'hésitent pas à relancer les ballons depuis leurs 22. Ils jouent et Aurillac prend peur. Si Maxime Lucu a manqué sa première pénalité (14e), Biarritz imprime tout de même son rythme. Aurillac ne trouve d'alternative que par la botte de Segonds, mais par deux fois et de plus de 45 mètres, l'ouvreur cantalien va rater de peu la cible. Derrière, le BO insiste et Aurillac résiste tant bien que mal malgré les assauts. Finalement, c'est sur une pénalité jouée rapidement par Gauthier Dobrère que M. Lucu distille un jeu au pied derrière le premier rideau. Yohann Artru est le plus rapide pour aplatir. M. Lucu transforme (6-7, 38e). Juste avant les citrons, les Aurillacois vont faire le siège des Basques. Mais rien ne passera, repoussés même sur la ligne d'en-but. Rageant.

Au retour des vestiaires, les Aurillacois retrouvent très vite des couleurs en occupant le camp biarrot. Pari gagant parce Smtih viendra bonifier d'un essai la domination locale. Avec la transformation de Segonds (13-7), le Stade croit avoir fait le plus dur. Mais non, c'est la douche froide après une erreur de relance de Salles qui s'isole. Pénalité jouée rapidement par le BO. Quatre temps de jeu plus tard, Gauthier Doubrère aplatit entre les perches. Elkington transforme (13-14, 59e). Le chassé-croisé entre Cantaliens et Basques sera pesant jusqu'au bout. Quand Segonds passe sa pénalité à la 63e, le Stade respire. Quand Elvis Levi prend un jaune pour placage dangereux (71e), Aurillac y croit encore plus... avant qu'un bras cassé se transforme en pénalité pour saute d'humeur. Aux 22 face aux perches, Elkington donne la victoire aux siens (76e) et plonge Aurillac dans les abîmes.

Le tournant du match

On joue la 56e. Sur un long jeu au pied de Biarritz, Thomas Salles fait le choix de relancer depuis ses 22 plutôt de que taper au loin. Mauvaise pioche puisque les Basques sont montés très vite, clouent l'ailier au sol qui ne relâche pas le ballon. Pénalité jouée vite pas les Basques et deux minutes plus tard Gauthier Doubrère aplatit.
 

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