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Raka s’affirme

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    Raka s’affirme
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Face aux Quins, le Franco-Fidjien a une nouvelle fois fait forte impression. Pour lui, la consécration internationale devrait survenir très vite…

Bernard Laporte a beau répéter qu’il n’est pas le premier "président-sélectionneur" de l’histoire, c’est lui, et nul autre, qui a demandé à Jacques Brunel de faire reculer Arthur Iturria en troisième ligne, de décaler Damian Penaud sur l’aile droite ou de rappeler Mathieu Bastareaud en équipe de France. De ce que l’on sait, c’est également Bernie qui a glissé l’idée à Raka d’entamer un processus de naturalisation. D’ici peu, le Franco-Fidjien rejoindra donc le groupe France et, à ce sujet, deux écoles se déchirent actuellement dans le pays. D’abord, il y a ceux, minoritaires, qui ont dit non à la mondialisation de l’ovale et font la guerre aux "Kiwis en kilt" ou aux "Fidjiens en béret". Et puis il y a les autres, dont nous faisons partie et qui estiment qu’à un poste d’ailier où seuls Teddy Thomas et Damian Penaud semblent disposer des critères requis pour rivaliser avec les meilleurs joueurs du monde, la prochaine arrivée d’Alivereti Raka est une bénédiction. Diable, si les trois matchs de préparation au Mondial prévus cet été suffisent à la bombe de l’ASMCA à s’épanouir pleinement dans le projet de jeu -ou plutôt ce qu’il en reste- du XV de France, celui-ci s’en retrouvera indéniablement renforcé.

Trop fragile…

Et quoi ? Il a beau "croquer" quelques surnombres, taper à suivre quand il a deux pieds gauches, Alivereti Raka est un joueur hors-norme, un extraterrestre, un éléphant dans un jeu de quilles. Il l’a d’ailleurs une nouvelle fois prouvé contre les Harlequins, samedi soir, au fil d’une demi-finale où chacune de ses prises de balle se transforma quasiment en action d’essai pour l’ASMCA. Explosif, adroit, fort comme un bœuf et rapide comme ne l’est aucun autre de ses concurrents français, l’ailier de l’ASMCA serait probablement titulaire dans n’importe quelle équipe nationale. Il est fragile, vous dites ? C’est l’évidence. Mais si son corps le laisse en paix jusqu’à la fin de la saison, il serait absurde, voire dangereux, de ne pas l’emmener au Japon…

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