Novès : "Je ne m'occupe pas du XV de France pour prouver quoi que ce soit"

  • Guy Novès à Marcoussis - 27 septembre 2016
    Guy Novès à Marcoussis - 27 septembre 2016
  • Guy Noves avec Yannick Bru et Jeff Dubois - 27 septembre 2016
    Guy Noves avec Yannick Bru et Jeff Dubois - 27 septembre 2016
  • Guy Novès, le sélectionneur du XV de France - 27 septembre 2016
    Guy Novès, le sélectionneur du XV de France - 27 septembre 2016
Publié le Mis à jour
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XV DE FRANCE - Guy Novès entame sa deuxième saison à la tête des Bleus. Reparti de zéro avec un nouveau projet de jeu, le sélectionneur du XV de France sera aussi attendu au tournant dans les résultats après une cinquième place peu reluisante au dernier Tournoi des VI Nations.

Dès son intronisation au poste de sélectionneur des Bleus, Guy Novès a martelé que le chantier de reconstruction de l'équipe de France ne serait pas l'affaire de quelques semaines. Les résultats ne lui ont pas donné tort puisque les Bleus ont terminé cinquièmes du dernier Tournoi des VI Nations, à leur place diront les plus sévères. Même si les instances du rugby français ont pris la mesure de la tâche qui incombe à l'ancien manager du Stade toulousain, chargé de rebâtir un édifice solide sur une dune de sable, gageons que quelques victoires rassureraient aussi un peu tout le monde.

Que l'équipe de France soit attendue, j'en suis ravi, assure Novès. Cela prouve qu'il y a un certain intérêt pour elle. Il est normal que les supporters et nos partenaires veuillent la voir réussir. Si vous me parlez sur un plan personnel, ceux qui me connaissent savent que ce n'est pas tellement mon problème. Donner le meilleur pour notre équipe et lui permettre de jouer à son meilleur niveau, ça oui, c'est mon problème.

Guy Noves avec Yannick Bru et Jeff Dubois - 27 septembre 2016
Guy Noves avec Yannick Bru et Jeff Dubois - 27 septembre 2016

Une logique de progression

Sous Philippe Saint-André, l'équipe de France jouait mal et perdait souvent. Il était convenu au moment de sa nomination que Guy Novès, avec son expérience du haut-niveau, sa culture de la gagne et son palmarès unique, était, à juste titre, l'homme le plus qualifié pour redresser la maison bleue. Pour sa deuxième saison, et alors qu'il disposera des internationaux comme aucun autre sélectionneur avant lui, l'ancien ailier devra se démarquer du bilan de son prédécesseur, même s'il ne s'en fait pas un devoir absolu. Je ne m'occupe pas du XV de France pour prouver quoi que ce soit. J'ai passé l'âge pour cela. En revanche, je trouve logique de donner de l'espoir à tout ceux qui nous aiment et nous supportent. Ce sera encore le cas pendant la tournée de novembre même si elle sera très difficile. Je veux qu'on montre que notre équipe progresse, avance et non pas stagne ou recule. L'espoir doit nous permettre de travailler dans les meilleures conditions et un jour, je l'espère, de battre les meilleurs. Une catégorie dont font partie l'Australie et a fortiori la Nouvelle-Zélande, adversaires de la France les 19 et 26 novembre.

Guy Novès, le sélectionneur du XV de France - 27 septembre 2016
Guy Novès, le sélectionneur du XV de France - 27 septembre 2016

Novès : "Si nous avons des résultats immédiatement, on les prendra aussi"

Penser que la France prendra sa revanche de la dernière Coupe du monde dans quelques semaines face aux All Blacks, eu égard à ce qu'ils montrent au Rugby Championship, semble utopique et Guy Novès ne s'aventurera sur ce terrain. Concurrencer une Angleterre au sommet lors du prochain VI Nations paraît tout aussi peu sérieux. C'est dans le jeu proposé et les attitudes que le sélectionneur entend se focaliser. C'est évidemment plus facile pour moi de dire que c'est le contenu qui prime. Je suis quelqu'un qui sait que pour atteindre une cible, c'est mieux de regarder où on met les pieds pour marcher droit plutôt que de regarder uniquement la cible au risque de faire des zigzags. Mon staff et moi-même sommes conscients de l'importance du contenu car c'est ce qui permettra aux supporters de croire en notre équipe parce qu'ils la verront évoluer et d'être aussi plus ambitieux dans les résultats à l'avenir. Mais si nous avons des résultats immédiatement, on les prendra aussi. Tant mieux car la dernière victoire en Argentine (0-27), même dans un contexte particulier, nous a ouvert l'appétit.

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