Papé se fait l'éternel défenseur du XV de France

Par Rugbyrama
  • Pascal Papé capitaine du XV de France contre l'Angleterre - 1er février 2014
    Pascal Papé capitaine du XV de France contre l'Angleterre - 1er février 2014
  • Pascal Papé en conférence de presse - 12 novembre 2013
    Pascal Papé en conférence de presse - 12 novembre 2013
Publié le Mis à jour
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Pascal Papé n’a pas pris part à la dernière tournée du XV de France en Australie. Et si ces derniers matchs et résultats en inquiètent plus d’un, le deuxième ligne du Stade français croit plus que jamais que les Bleus doivent se servir des critiques pour avancer, et peuvent réaliser de très grandes choses, avec le Mondial en ligne de mire.

S’il n’en est pas forcément le capitaine, Pascal Papé est l’un des leaders du XV de France. Et forcément, quand il voit le flot de critiques adressés aux Bleus depuis de longs mois (elles existaient déjà depuis le dernier Six Nations), il s’insurge. Aux détraqueurs des Bleus, la réponse du deuxième ligne est simple : "On les emmerde ces gens", lance-t-il dans les colonnes de L’Equipe. "Ne croyez pas en nous, c’est ce qui va nous donner la force de faire de grandes choses". Pascal Papé n’est pas homme à se laisser impressionner, c’est bien connu. Et en voilà encore un exemple puisqu’il se sert des critiques comme d’une force. Mais cette virulence semble être, en réalité, une volonté acharnée pour que le public français fasse à nouveau confiance à son équipe : "Je vous ai dit que j’emmerde les gens, mais en fait, j’ai envie qu’ils croient à nouveau en notre équipe."

Vous savez quoi ? Si demain on me dit : "vous perdez tout mais vous êtes champions du monde à la fin", je signe tout de suite

Il doit aussi se souvenir que la France réussit toujours à surprendre quand elle vit dans l’adversité et la difficulté, comme lors du Mondial 2011. A cette époque, là aussi, les Bleus ne voyaient pas la vie en rose, et on ne donnait pas cher de leur peau, après leur humiliante défaite face aux Tonga en phase de poule. Pourtant, avec leur finale perdue d’un point, l’équipe de France avait gagné le respect, comme le résume à sa façon le joueur du Stade français, toujours dans L'Equipe : "Tu n’es pas champion […] Mais ce qui est kiffant est qu’on a réussi à changer le cours des choses." De la peur de la honte avait émergé le dépassement de tout un groupe, qui a réussi à aller jusqu'au bout. Ce que Papé n'oublie pas non plus, c'est que justement, l'échéance la plus importante, c'est le Mondial. Si le XV de France fait une belle Coupe du monde, cela fera sans doute taire beaucoup de mauvaises langues : " Vous savez quoi ? Si demain on me dit : "Vous perdez tout mais vous êtez champions du monde à la fin", je signe tout de suite. Mais ça ne marche pas comme ça, évidemment." Du réalisme donc chez le vice-capitaine des Bleus, qui sait bien que personne ne se satisfera d'autres performances moyennes en attendant 2015. Mais quoi qu'il en soit, Pascal Papé ne se laisse pas faire et cherche à tout prix à dédramatiser, voire à faire taire ceux qui parlent un peu trop à son goût.

La Coupe du monde devient aussi un objectif personnel

Pascal Papé est aujourd'hui l'un des vétérans de cette équipe de France, c'est certain. La question de l'âge vient forcément à lui être posée, et on peut se demander si le Parisien sera d'attaque pour ce grand rendez-vous en Angleterre. Et là encore, tout ce que l'on retient de ses propos, c'est qu'il est plus que jamais motivé : "J'ai encore la niaque, ce sont mes dernières années, je ne me pose pas de questions." On sent la hâte d'en arriver à cette échéance, et de la préparer avec un groupe, qui forcément, selon le Stadiste, viendra en temps voulu, comme cela est marqué dans L'Equipe, puisque les Bleus devraient se retrouver pendant plusieurs mois pour préparer la Coupe du monde : "On aura cette vie de groupe, la cohésion qui viendra. Il faut croire en nos réelles capacités." Une vie de groupe que Pascal Papé a plus que jamais envie de rejoindre, pour un parcours au moins aussi beau que celui vécu en Nouvelle-Zélande.

Pascal Papé en conférence de presse - 12 novembre 2013
Pascal Papé en conférence de presse - 12 novembre 2013
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