Debaty : "Mon bonheur va crescendo"

Par Rugbyrama
  • Vincent Debaty Clermont France
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Titulaire surprise du XV de départ de Philippe Saint-André pour affronter l’Italie, samedi au Stade France (15h30), Vincent Debaty, pilier gauche de Clermont, appréhende avec sérénité son retour en bleu. Il veut, au passage, faire taire les critiques sur ses supposées faiblesse en mêlée fermée.

Avez-vous été surpris d’entendre votre nom dans la liste des titulaires qui affronteront l’Italie samedi ?

Vincent DEBATY : Content surtout, même si je ne m’y attendais pas effectivement. Je suis surtout heureux. Je l’étais déjà quand j’ai entendu mon nom dans les trente de la première liste, puis dans les 23 et maintenant dans les quinze. Mon bonheur va crescendo.

Dans quel état d’esprit abordez-vous cette sélection ? Avec appréhension ?

V.D. : Non, je suis assez serein. Je suis surtout très motivé. Si je suis titularisé en pilier gauche, c’est que j’ai la confiance du sélectionneur et des entraineurs. Je veux leur rendre cette confiance sur le terrain, monter qu’ils ont eu raison de faire ce choix-là.

Lorsqu’on évoque votre cas, on met toujours en avant votre supposée faiblesse en mêlée fermée. Cela vous énerve-t-il ?

V.D. : Un peu. Mais c’est à moi de prouver que les gens ont tort. J’ai beaucoup discuté avec Yannick Bru de cela. On a regardé ensemble quelques points à améliorer dans ce secteur précis. On peut toujours progresser, je peux par exemple gagner en constance, mais encore une fois, si les entraineurs me titularisent, c’est qu’ils estiment que je peux apporter quelque chose, pas simplement dans le jeu, mais en mêlée également.

Même face à Castrogiovanni, l’un des meilleurs droitiers au monde ?

V.D. : Je l’ai déjà rencontré deux fois cette saison. Ca ne s’est pas trop mal passé. L’important face à lui, c’est d’attaquer la mêlée très fort, l’empêcher au maximum de se placer. Une fois en place, il est indéboulonnable. Je me sais très attendu et il y aura toujours les pour et les contre autour de mon nom. A moi de convaincre les contre, leur montrer qu’ils ont tort d’être réticents.

Votre première sélection en 2006 vous sert-elle dans votre retour en équipe de France ?

V.D. : Oui. Même si ce n’était pas le même contexte. En 2006, je remplaçais au pied levé Nicolas Mas blessé. Là, je suis choisi dès le départ. J’essaie d’être moins sur mon petit nuage. J’ai mûri et il me semble avoir plus la tête sur les épaules.

Votre famille, vos proches seront-ils au Stade de France samedi ?

V.D. : Mes parents, oui, qui viendront de Belgique, mais ni ma femme, ni mes trois filles ne seront là. Elles ont le spectacle de l’école des filles. Il y a des priorités dans la vie.

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