Comment Meyer a sauvé Steyn
Ces six derniers mois, la carrière de Morné Steyn a pris un tour bien particulier. Sans contrat après la relégation de Brive en Pro D2, il pourrait aujourd'hui s'être fait une place de choix dans l'effectif parisien...
Tout est allé très vite, pour Morné Steyn. Il y a six mois, après que les dirigeants parisiens aient quelque peu laissé traîné les négociations, l'ancien meneur de jeu des Springboks (34 ans, 66 sélections) signait -par défaut- un précontrat en faveur de Brive. Une poignée de temps plus tard, le CAB était rétrogradé en Pro D2 et l'ouvreur sud-africain, qui possédait une clause en cas de relégation des Brivistes, se retrouvait donc libre de tout contrat. "Je me suis alors posé quelques questions, explique-t-il aujourd'hui. Après la rélégation de Brive, j'ai eu quelques touches mais je crois que si le Stade français ne m'avait rien proposé, je serais plutôt revenu en Afrique du Sud pour entrer dans la vie active". Et puis ? "La chance m'a souri. Heyneke Meyer a su trouver les arguments pour convaincre Robert (Mohr) et les dirigeants. Je suis finalement resté. Voilà, la magie du coach a opéré !"
En attendant Nico Sanchez...
En début de saison, à Paris, Morné Steyn se partagera le temps de jeu avec Jules Plisson. Nicolas Sanchez, lui, arrivera dans la capitale en décembre prochain: "J'ai affronté plusieurs fois Nicolas Sanchez dans le Four Nation, poursuit le Springbok. C'est un joueur électrique, spectaculaire et doté d'un très bon coup de pied. [...] Sincèrement, je ne pense pas que trois ouvreurs soient de trop pour tenir le rythme d'une saison pleine. Et puis, si Jules Plisson et Nicolas Sanchez sont tous les deux retenus avec leurs équipes nationales pour le Mondial au Japon, les matchs amicaux et toute la période de préparation physique, je me retrouverais alors seul à Paris".
L'ancien meneur de jeu des Bulls, qui s'est engagé un an avec le Stade français (en sus d'une année optionnelle), est pour le moment tourné vers la préparation physique concoctée Porte d'Auteuil par Meyer, son ancien boss à Pretoria. "Heyneke estime que nous ne sommes pas assez affûtés et il a probablement raison. Alors en ce moment, sur le terrain, on souffre. Mais pour avoir travaillé dix ans avec lui, je savais à quoi m'attendre..."
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