Quatre points et une "boucherie de rugby" pour le Racing

  • Boris Palu, Pat Lambie et Marc Andreu se congratulent après la victoire du Racing face à Pau (23-20) - Top 14 (4 novembre)
    Boris Palu, Pat Lambie et Marc Andreu se congratulent après la victoire du Racing face à Pau (23-20) - Top 14 (4 novembre)
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TOP 14 - Le Racing 92 s'est péniblement imposé face à Pau (23-20), ce samedi à Colombes. Sauvés du naufrage par un éclair en fin de rencontre, les Racingmen quittent cette triste rencontre l'esprit léger. Mais la plénitude est encore loin...

Différents qualificatifs pourraient coller à ce Racing - Pau (23-20) : bouillie, purge, bouse, immondice, on en passe et des plus trash. Laurent Travers, indéniablement plus poli que nous ne le serons jamais, a de son côté choisi "boucherie de rugby".

L'entraîneur des avants du Racing 92 s'explique: "Je ne suis pas certain qu'il y ait eu une action à plus de quatre temps de jeu dans ce match. On jouait et bim : en-avant. Ca repartait et bim : mêlée. C'était très moyen, j'en conviens. Mais le crachin et la pelouse grasse n'ont vraiment pas aidé..."

Dans deux mois, tout le monde aura oublié cette rencontre...

Probablement. Mais on a déjà vu des matches disputés sous des trombes d'eau accouchant d'un spectacle moins poussif que ne le fut celui de Colombes, samedi soir. "Dans deux mois, tranche Travers, tout le monde aura oublié cette rencontre. En revanche, j'aurai toujours en mémoire que nous avons pris quatre points contre la Section paloise..."

Sauvés du naufrage par un éclair déclenché par Pat Lambie et conclu par Marc Andreu, les Racingmen profitent de cette deuxième victoire consécutive (après celle enregistrée face à Bordeaux, la semaine dernière) pour raccrocher le wagon des six qualifiables et coller davantage à leurs ambitions du début de saison.

Suffisant... pour l'instant

Comptablement, l'essentiel est sauf dans les Hauts de Seine : cinq victoires, quatre défaites et la deuxième défense du championnat offrent une quiétude relative aux Ciel et Blanc.

En revanche, sur le terrain, la grosse machine francilienne est encore loin de tourner à plein régime et, à l'heure où se dessinent les deux doublons de l'automne et les matches capitaux de la Champions Cup, les coéquipiers de Dimitri Szarzewski se doivent de changer de braquet. "Nous partons néanmoins en vacances l'esprit libre, conclut Laurent Travers. Nous aurons le temps de nous pencher sur ses problématiques dans une semaine..."

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