Lamboley : "J’ai essayé de ne pas brûler les étapes"

  • Grégory Lamboley (Stade rochelais)
    Grégory Lamboley (Stade rochelais)
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TOP 14 - Gravement blessé à la cheville en cours de la saison dernière avec Toulouse, Grégory Lamboley, 35 ans, a joué 80 minutes, samedi contre Oyonnax, avec La Rochelle. Un retour au premier plan qui lui fait du bien.

Vous avez joué 80 minutes contre Oyonnax, ça faisait longtemps !

Grégory Lamboley : J’ai fait un match entier, ça faisait très longtemps que ça ne m’était pas arrivé. Ça valide un peu tout le travail de rééducation que j’ai fait pendant sept mois avec les premiers mois à Toulouse, puis à La Rochelle depuis fin juin-début juillet.

Ces sept mois ne vous ont-ils pas paru trop longs?

G.L. : C’est vrai que c’est long, mais il y a eu l’intersaison, ça m’a permis de bien récupérer. J’ai eu deux grosses blessures dans ma carrière, au genou et cette cheville. J’ai utilisé l’expérience de ma première blessure pour ne pas refaire les mêmes erreurs, à savoir revenir trop vite. J’ai essayé de ne pas brûler les étapes, c’est ce qu’on a fait avec le staff. On l’a fait avec intelligence. J’ai joué le dernier match amical contre Agen, pendant quelques minutes. Ça m’a fait du bien. C’était mon souhait de ne pas arriver dans un club blessé. C’est chose faite.

L’expérience de vos dix-sept saisons toulousaines sera-t-elle un apport précieux pour l’effectif?

G.L. : C’est le rôle de chacun de se remettre en questions tous les week-ends, même après de grosses performances. On sait que si on se relâche sur un match, on peut en prendre 30 ou 40 comme c’est arrivé au Stade français (35 à 24, N.D.L.R.). On n’a pas le droit de réitérer ce genre de match parce que maintenant, ça se joue à un ou deux points pour être dans les six premiers. Et on le voit en fin de saison, le moindre point qu’il peut manquer, ça peut être dramatique pour l’équipe et le club. On sait pertinemment que tous les week-ends, il faut mettre le bleu de chauffe et qu’il n’y a pas de match facile. Il faut se remobiliser à chaque fois.

Patrice Collazo et Xavier Garbajosa ont-il changé depuis leurs années toulousaines ?

G.L. : Non, pas trop (sourire). C’est vrai que ça, c’est aussi un avantage pour moi. Je les connaissais en tant que joueur. Je me rends compte qu’ils appliquent en tant que coaches ce qu’ils faisaient en tant que joueur, notamment la rigueur. Je ne suis pas trop surpris par rapport à ça, je ne trouve pas de gros changement. À Toulouse, j’avais aussi l’habitude avec Jean-Baptiste Élissalde, Yannick Bru ou William Servat qui m’ont entraîné et avec qui j’avais joué. Il faut savoir, dans les moments importants d’entraînement, faire la part des choses et en dehors, on reste comme on était avant.

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