Le LOU a du mal dans la haute montagne

"Je ne suis pas du tout satisfait. Peut-être que les vacances les ont un peut trop relâchés, il n’y en aura plus et peut-être qu’ils se remettront au travail pour redevenir la petite équipe", voilà ce que déclarait Pierre Mignoni, à chaud, après la défaite de son équipe le week-end dernier à Clermont. Cela a le mérite d’être clair. Défait pour la deuxième fois consécutive, Lyon a perdu sa place de leader et quelques certitudes. Alors au moment de recevoir Toulouse dans un enchainement de matches relevés, l’heure est à la (re)mobilisation.

Après un très bon début de saison, le LOU marque un peu le pas depuis deux matches mais il savait à quoi s’attendre. "Nous avons eu un calendrier que nous avons bien su exploiter en début de saison. Nous avons fait une bonne première semaine mais la haute montagne arrive. Nous avons vu que Le Galibier que peut représenter Clermont a été très compliqué. Nous avons L’Alpe d’Huez ce week-end et les Pyrénées qui viendront derrière", ironise le président Yann Roubert. Car après Toulouse, il faudra se coltiner Toulon et Montpellier.

Le comportement de l’équipe a déplu à tout le monde

Si l’on s’arrête aux résultats, on se dit que le coup d’arrêt est assez net et brutal dès lors que l’adversité monte d’un cran. Dans le contenu, on remarque que les deux dernières prestations des Lyonnais sont semées d’erreurs. Des points encaissés juste après des renvois contre La Rochelle, un carton jaune qui coute cher à Clermont. Sur cette dernière sortie, "le comportement de l’équipe a déplu à tout le monde, en premier les joueurs sur le terrain. Nous n’avons pas gardé notre niveau d’exigence", analyse le capitaine Julien Puricelli.

L’on comprend donc qu’une réaction est attendue, annoncée, et le troisième ligne rassure en rappelant que "le fond de jeu est là. C’est un moment crucial de la saison mais il n’y a rien d’inquiétant."

Alors, la prestation du week-end sera scrutée de près car elle sera probablement synonyme de tournant. "Il faut éviter tout relâchement. Nous ne nous prenons pas pour d’autres. Nous la fermons et nous travaillons", répète Yann Roubert.

Et la semaine de travail a justement commencé un jour plus tôt en guise de "punition".