Toulouse a souffert mais tient une bien belle victoire

Le Stade toulousain avait du très lourd en entrée et en est sorti repu mais content. Les Haut-Garonnais ont ouvert leur saison par une victoire de prestige sur l'ambitieux Montpellier (20-12), qui leur avait infligé leur seule défaite à domicile la saison dernière. Déjà devant à la pause (10-9) grâce notamment à un essai d'Alexis Palisson (10e), les partenaires de Thierry Dusautoir ont creusé l'écart après la pause grâce à un deuxième essai de Florian Fritz (53e). Bien contenu, le MHR repart bredouille d'Ernest-Wallon.

Un peu plus de deux mois se sont écoulés depuis le dernier match de la saison dernière du Stade toulousain et une chose semble restée à l'identique : le mur rouge et noir est toujours bien solide. Malgré un temps de préparation réduit cet été, les hommes d'Ugo Mola ont réalisé une grosse prestation défensive, mettant en échec les vagues héraultaises. Comme un goût de déjà vu pour l'équipe qui a encaissé le moins d'essais lors du précédent exercice, et qui demeure inviolée pour sa première de la saison. Attendu comme un phénomène, le Fidjien Nadolo n'a pas réussi à imposer sa puissance phénoménale. À l'image de Jean-Marc Doussain, les Toulousains ont d'abord construit leur victoire sur leur application à plaquer de l'Héraultais. Auteur de tous les points de son équipe au pied (5e, 13e, 24e, 44e), Benjamin Botica, arrivé cet été au MHR en provenance des Harlequins, n'a plus rien eu à se mettre sous la dent après la 44e minute de jeu.

Du Fritz dans le texte

Une des grandes satisfactions de ce samedi soir côté toulousain est d'avoir bien su gérer une infériorité numérique de dix minutes au cœur de la première période (17e). Auteur d'un croche-patte complètement stupide sur Bismark du Plessis alors que son équipe était près de l'en-but montpelliérain, Florian Fritz a mis Toulouse en danger. Sympas, ses coéquipiers ont pu maintenir l'écart d'un point grâce notamment au talent caché de buteur longue distance de Gaël Fickou (19e).

Connu pour ses "sorties de route", Fritz l'est aussi heureusement pour ses qualités de rugbyman, et il s'est bien rattrapé après la pause en marquant (53e), bien servi par Jean-Marc Doussain, double passeur décisif dans cette rencontre. Un essai qui a suffi à écarter Montpellier du bonus défensif. Un bon résultat et une belle soirée pour le Stade toulousain, uniquement contrastée par la blessure à une épaule de Yann David (61e), seulement cinq minutes après son entrée en jeu.